La documentation technique traîne derrière elle une image austère. Celle d’un milieu fermé et nébuleux au sein duquel des hommes et de femmes, lunettes vissées sur le nez, créent, complètent et mettent à jour avec rigueur des modes d’emploi, des notices et des manuels utilisateur.
Or, la documentation technique, c’est bien plus que ça. Dans certains secteurs d’activité, son importance est même capitale. Imaginez un pilote d’avion sans documentation technique à jour…
En décembre dernier, le Conseil National de l’Ordre des Médecins révélait, dans une enquête menée auprès de 35 000 médecins, que la profession était aujourd’hui minée par un excès de contraintes réglementaires et administratives, dénoncé par 97 % des répondants. Un cri d’alarme qui n’empêche pas la situation de s’aggraver. Ce que confirme une étude réalisée l’an dernier par Nuance : les professionnels de santé consacrent 40 % de leur temps à la documentation médicale. Et de nombreux métiers ou secteurs d’activités font face à la même problématique.
La doc technique et ses enjeux
La documentation technique répond, en effet, à plusieurs besoins fondamentaux à la fois des concepteurs et des utilisateurs, notamment aux obligations de reporting, mais aussi au nécessaire maintien à jour des connaissances (si on veut bien faire son travail, il est important de maintenir ses connaissances à jour que l’on soit médecin, avocat ou technicien), au respect des protocoles (lors des interventions/réparations par exemple) ou au suivi des techniques de soin. Et ce, dans une recherche constante de qualité, de traçabilité et de lutte contre l’obsolescence. Qu’il s’agisse d’une notice technique, d’un guide d’installation ou de réparation, d’un manuel utilisateur ou d’une aide en ligne, toutes ces productions entrent donc dans le spectre de la documentation technique et doivent être fournies avec le produit ou l’appareil qu’ils décrivent, et, surtout, mises à jour.
La doc technique, l'alliée indispensable du professionnel
Aujourd’hui, avec la prolifération des normes et la hausse du niveau d’exigence en termes de conformité, la documentation technique a un rôle capital. Dans les professions réglementées (notaires, avocats, etc.), dans l’aéronautique, dans l’automobile, dans le monde médical et pharmaceutique, dans l’industrie, dans l’agronomie, dans le domaine scientifique ou encore éducatif, la documentation n’a rien perdu de sa valeur. Au contraire. Lorsque vous vous retrouvez bloqué par votre outil en plein travail ou que vous constatez un dysfonctionnement sur une machine, un avion, un logiciel, une plateforme ou un quelconque engin motorisé, le problème à résoudre est urgent et la documentation technique est souvent la seule planche de salut face à des erreurs qui peuvent s’avérer bien coûteuses. Elle se doit donc d’être facile d’accès, bien architecturée, suffisamment claire et compréhensible pour faire émerger l’information souhaitée de la masse dans laquelle elle était noyée.
Une affaire de spécialistes
Autrefois considérée comme un travail de forçat et confiée indifféremment aux techniciens ou ingénieurs, la rédaction technique est désormais devenue une affaire de spécialistes. Capable de synthétiser l’information pour la rendre accessible au plus grand nombre, le rédacteur technique fait aujourd’hui partie intégrante du cycle de développement des produits et, plus que l’exhaustivité de la documentation, il vise sa pertinence. Avec toujours un seul et même objectif en tête : répondre de manière claire et simple au besoin de l’utilisateur final.
Une GED collaborative dédiée à la doc technique
Et pour ce travail complexe et rigoureux, il a évidemment besoin d’outils ouverts capables de s’intégrer en toute transparence à sa routine quotidienne, de hiérarchiser l’information, de la tracer et d’améliorer la qualité du reporting (tout en passant moins de temps à le faire). Bref, d’une véritable solution de GED collaborative tout-en-un, et pas d’un simple logiciel de traitement de texte raccordé au cloud.