Ah l'eldorado provincial ! Beaucoup en rêvent, peu franchissent le pas. D'après un sondage réalisé par Michael Page et Page Personnel et publié par Le Figaro, 80% des Franciliens interrogés affirment être prêts à quitter l'Île-de-France.
Seul un Français sur cinq attiré par l'Île-de-France
Pourquoi ? Les raisons sont simples, et semblent légitimes. La qualité de vie y serait mauvaise, le coût de la vie trop élevé et les temps de transports trop longs. Pas faux : les Franciliens mettent, en moyenne, 34 minutes pour se rendre au travail : deux fois plus de temps que les provinciaux, alors qu'ils parcourent, en moyenne, des distances identiques.
D'après l'étude, moins de 20% des Français se disent attirés par cette région.
Dynamisme économique et cadre de vie idéal : le Sud-Ouest a la cote
Bref, s'ils le pouvaient, ils mettraient les voiles. Pour où précisément ? Pour les villes du Sud-Ouest de l’Hexagone, comme Bordeaux ou Toulouse. Cette région "constitue le mélange parfait entre dynamique économique et cadre de vie idéal", explique l’un des responsables de l’étude. Ou bien ils mettraient volontiers le cap à l'Ouest (Nantes, Rennes), en Rhône-Alpes (Lyon) ou en Provence-Alpes Côtes d'Azur (Marseille, Montpellier, Nice), des régions qui arrivent en deuxième position ex-aequo.
Reste que près d’un tiers des Franciliens partis vivre ailleurs sont finalement revenus à leurs premières amours à terme, essentiellement pour se rapprocher de leur famille restée au bercail francilien.