Une bonne nouvelle, avant de détailler les mauvaises : entre 1982 et 2011, en France métropolitaine, l’emploi a augmenté de plus de 20 %, soit plus rapidement que la population (+ 16 % sur la même période). C’est ce que révèle une étude de l’Insee.
De fortes inégalités régionales face à l'emploi
Malheureusement, cette hausse cache de fortes disparités entre les différentes régions de France.
L’Institut dénombre 304 zones d'emploi dans l’Hexagone. Dans un quart d’entre elles, l’emploi a baissé ces trente dernières années (heureusement, dans un autre quart d’entre elles, l’emploi a augmenté !).
Qui sont les perdantes ? Les régions qui se situent au Nord-Est et dans le Massif Central. Elles ont souffert essentiellement à cause de la mondialisation et de la robotisation, qui ont touché en premier lieu les emplois peu qualifiés dans l'industrie et l'agriculture qui étaient légion dans ces zones.
Des PME dynamiques créatrices d'emplois
Tandis que les gagnantes sont celles situées à l’Ouest et au Sud-Est du pays, ainsi qu’en Ile-de-France (à l’exception, étonnamment, de Paris).
Certaines zones tournées vers l'industrie et l'agriculture il y a trente ans ont tout de même réussi à tenir bon. Les secteurs d'Ancenis (Loire-Atlantique), de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) et des Herbiers (Vendée) dans les Pays de la Loire ont vu le nombre d’emplois se multiplier. Tout comme à Montpellier, Toulouse, Aix-en-Provence et Cannes-Antibes. Et ce notamment grâce à la présence de PME dynamiques et d’entreprises spécialisées dans des industries de pointe, comme avec Airbus à Toulouse.
Enfin, dernières gagnantes en matière d'emplois : les régions touristiques ou prisées des retraités comme Fréjus (Var), Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) ou encore Sables d'Olonne (Vendée).