Le président de la nouvelle Commission européenne, Jean-Claude Juncker a décidé de regrouper le portefeuille de l'Environnement avec celui de la pêche. Les militants et défenseurs d'une politique environnementale plus ambitieuse y voient le signe d'un changement dans l'ordre des priorités de l'exécutif européen.
La répartition des rôles et des portefeuilles sont analysés à la loupe par les militants environnementaux. Et lorsque Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne, décide de regrouper l'Environnement avec la Pêche, l'information est accueillie avec suspicion. La nouvelle Commission s'est pourtant défendue par avance de toute critique de ce choix en expliquant qu'il s'agissait d'un regroupement qui visait à plus d'efficacité. En rassemblant la direction générale de l'environnement avec celle des affaires maritimes, l'exécutif européen souligne « les logiques jumelles de la croissance 'bleue' et de la croissance 'verte'. »
Par ailleurs, pour éviter d'être suspecté de tièdeur en matière environnementale Jean-Claude Junker a souligné le « rôle-clé » de la politique de l'environnement, notamment en matière de création d'emplois. Selon lui, la législation européenne a déjà bien avancé et il faut désormais réfléchir en terme de développement et de croissance. Idée astucieuse s'il en est.
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