Allocations familiales, assurance-chômage, complémentaire santé… Tout y passe ! Pour être sûr de ne rien rater, voici un petit panorama des changements qui surviendront dans quelques jours dans notre beau pays.
Les allocations familiales baissent, l'assurance-chômage revalorisée
Fort appréciée par les familles, les allocations familiales font versées en fonction du nombre d’enfants, à partir de deux. Désormais, pour souci de « de justice sociale » pour le gouvernement, les revenus seront pris en compte. Justice ou une atteinte à la politique familiale, à vous de trancher.
Ainsi, les familles gagnant plus de 6.000 euros nets par mois verront leurs allocations divisées par deux. Au-dessus de 8.000 euros de revenus, elles seront divisées par quatre. Une mesure qui touchera environ 485.000 foyers français.
A côté de ça, ce sont 1,6 million de demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance-chômage qui verront leurs indemnités revalorisées de 0,3% au 1er juillet. Cette hausse s’appliquera à l’allocation minimale et à la partie fixe des allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Simplification de l'aide à la complémentaire santé, généralisation du tiers payant
L’Aide à la complémentaire santé (ACS), aide financière pour les personnes modestes, est touchée par 1,2 million de personnes. Au 1er juillet, elle se réforme. Pour pouvoir en bénéficier, les assurés doivent dorénavant choisir entre dix contrats type (contre une centaine aujourd'hui) garantissant un panier de soins minimal, dont la liste a été publiée en avril.
Première étape en vue de la généralisation du tiers payant pour tous les assurés, prévue en 2017. Dès le 1er juillet, le tiers payant s’appliquera aux bénéficiaires de l’Aide à la complémentaire santé (ACS). Les médecins persistent à appeler à la « désobéissance civile ».
Autre coup de pouce de santé publique : les restaurateurs et cantines auront pour obligation d’afficher sur leurs menus ou de mettre à disposition de leurs concommateurs la présence de 14 substances provoquant des allergies ou des intolérances dans les plats proposés.
Sécurité routière : le verre de trop, la fin des oreillettes et baisse de la vitesse
Tolérance zéro pour les conducteurs novices. Désormais, le taux d’alcoolémie des conducteurs disposant d’un permis probatoire (obtenu il y a moins de trois ans ou après la perte des 12 points) est abaissé de 0,5g/l à 0,2 g/l de sang. Autant qu'un seul et unique verre est déjà un verre de trop. Le gouvernement, dans sa grande sagesse, n’a pas fixé le taux à 0g/l afin d’éviter les « faux positifs » qui pourraient être liés à l’usage de médicaments comprenant de l’alcool ou à l’alcoolémie naturelle causée par la métabolisation des protéines. Tout conducteur surpris hors la loi sera passible d’une amende de 135 euros et d’un retrait de 6 points, rien que ça.
C'est la fin du règne du kit mains libres. Véhicules et deux roues passent à la casserole : de l'oreillette bluetooth au casque audio, il ne sera plus autorisé de par au téléphone sur une ou deux oreilles au volant. Les communications par haut-parleur pour les voitures ou via des casques spécialement équipés pour les deux roues motorisés seront les seules à être autorisées. L’infraction sera passible d'une amende de 135 euros et 3 points de moins sur le permis de conduire.
Les routes jugées dangereuses vont connaître une baisse de la vitesse de 10 km/h. Cela regroupe 81 kilomètres répartis sur trois routes : la RN7 dans la Drôme (18 km entre Valence et Crozes-Hermitage), la RN57 en Haute-Saône (14 km entre Vesoul et Rioz) et la RN151 dans l’Yonne et la Nièvre (32 km et 17 km, entre Auxerre et Varzy).
