80% des jeunes de moins de 25 ans en France sont pessimistes vis-à-vis du marché de l’emploi. Le chômage touche en effet de plein fouet cette catégorie d’âge et concerne prêt d’un quart d’entre eux. Loin d’être attentistes, un sondage OpinionWay pour Prism’emploi dévoile qu’ils font pourtant preuve d’une grande détermination pour réussir.
Quitter la France si il le faut
Selon le sondage, Publié ce mercredi 11 mars, les jeunes de moins de 25 ans sont 60% à penser à « quitter la France pour un emploi ». Comment ne pas le comprendre ? Selon l'Insee, le nombre de ceux en emploi a reculé de 0,7 point en 2014, pour atteindre 27,8%, un plus bas historique. Si pour avoir une chance d’être dans cette situation il faut quitter la France, pas étonnant que plus de la moitié d’entre eux y soient prêts. Ils sont à peine 17% à se montrer optimistes concernant la situation globale de l’emploi en France.
Beaucoup tentent tout de même de rester optimistes pour leur propre avenir, mais ce sont souvent ceux qui ne sont pas confrontés à la recherche d’emploi. Par exemple, 62% des étudiants jugent positivement la situation du secteur auquel ils se destinent, tout comme 58% des jeunes en emploi. Une autre réalité attend ceux en recherche d’emploi qui sont nettement moins confiants (26%).
Ne pas baisser les bras
Ils sont pourtant 86% à vouloir réussir professionnellement et à le considérer comme un « objectif essentiel ». Très pragmatiques et sans doute assez désabusés, ils sont aussi 72% à considérer le travail comme avant tout « un moyen de gagner de l’argent ». Et si, vu la situation, même un emploi ne permet pas de se réaliser vraiment, alors certains revoient leur priorités pour vivre bien. Pour 41% des jeunes par exemple la vie de famille passe avant la carrière.
De la même manière, avoir un cadre de travail agréable et une bonne ambiance est important pour ceux qui sont en poste (38%). 55% des moins de 25 ans rêvent également de stabilité et la moitié des jeunes aimerait travailler dans la même entreprise toute leur vie. Une situation qui, comme on le dit souvent, devient de plus en plus rare mais qui reste attirante face à un marché du travail peu fluide.