La présidente de Philip Morris France (groupe PMI), Jeanne Pollès, a été sélectionnée par l’Usine Nouvelle, organisateur de l’évènement, pour l’édition 2019 du Trophée des femmes de l’industrie. La consécration d’un parcours d’excellence pour cette patronne de 54 ans qui est parvenue à se faire une place de choix dans une industrie jusqu’ici essentiellement masculine.
Le parcours professionnel de Jeanne Pollès est marqué par sa fidélité au groupe PMI, qu’elle rejoint dès la fin de ses études de commerce, et par sa capacité à s’imposer. Nommée présidente de Philip Morris France dès 2005, elle devient en 2013 la première femme à siéger au Comex mondial de PMI après sa nomination comme Senior Vice-President Corporate Affairs du groupe.
La carrière internationale de Jeanne Pollès prend encore une nouvelle dimension en 2015 lorsqu’elle s’installe à New York pour prendre la direction des régions hautement stratégiques Amérique latine et Canada, représentant environ 10% de l’activité de PMI et regroupant 13 usines. Une mission qu’elle relève brillamment : sous son impulsion, le résultat d’exploitant croit de 5,5% en 3 ans et atteint 1,15 milliards de dollars.
Actrice de la mutation de l'industrie du tabac
En juin 2018, pour des raisons familiales, elle décide de rentrer en France et reprend sa mission de présidente de Philip Morris France. Elle s’attèle alors au chantier des mutations profondes de l’industrie du tabac, qui cherche à se détourner d’un modèle économique conçu autour de la cigarette, pour investir dans les produits de substitut, comme la cigarette électronique et, surtout pour PMI, l’Iqos, un dispositif de tabac à chauffer mis au point par le cigarettier.
En parallèle à ses activités chez Philip Morris, Jeanne Pollès est membre du « Women’s Forum for the Economy & Society », un forum et un cercle de rencontres destiné aux femmes dans l’entreprise. « Quand on est la première, il est hors de question qu’on ne fasse pas le job car on doit prouver à l’entreprise qu’elle a raison d’offrir les mêmes chances aux générations futures », avait-elle indiqué lors du Women’s Forum.