Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière (FO) qui se défend d'avoir donné des consignes de vote, a expliqué dans un entretien accordé au Parisien "qu'il n'y avait pas d'état de grâce" pour François Hollande "à cause du contexte général de crise. Il y a à la fois les attentes des salariés et des enjeux au niveau européen". Il a aussi affirmé : "si l'on reste dans une logique de réduction des dépenses, ça risque de se tendre socialement. La fonction publique est à bout". Près à reprendre le chemin difficile de la négociation avec le patronnat et les politiques, Jean-Claude Mailly a surtout rappelé qu'"un des premiers accrochages avec le gouvernement" pourrait porter sur la question des retraites, tout en soulignant : "FO n'a rien coproduit avec Sarkozy, ce sera pareil avec Hollande".
Mailly : « Pas d’état de grâce pour Hollande »
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Modifié le 11 mai 2012 à 5h18