Pour une PME innovante, s’ouvrir à l’international par le biais du e-commerce est un moyen efficace de gagner de nouveaux marchés. Or elle s’expose directement à de grands risques : usurpations, détournements et attaques en ligne ne sont aujourd’hui plus uniquement le quotidien des grandes marques mondiales.
Chaque année dans le monde, pas moins de 250 milliards d’euros sont générés par les contrefacteurs et les pirates via les canaux digitaux. Les nouvelles marques françaises, portées par des PME qui n’ont pas les mêmes moyens que les grands groupes, doivent elles aussi adopter une gestion globale de protection de leur marque en ligne. Heureusement, les mesures à prendre peuvent être simples…
Stopper les interférences entre la marque et ses clients
Les contrefaçons et les usurpations de marques en ligne affectent le trafic des sites Internet de commerce électronique et perturbent la relation client. Celles-ci créent des confusions autour des marques en interférant avec leurs actions marketing. Les dernières études le montrent : un acheteur en ligne sur cinq, qui recherche des offres sur internet, se laisse abuser quand il visite un site vendant des contrefaçons. Rien qu’en France en décembre 2014, 7 millions d’internautes ont consultés en moyenne chaque jour au moins un site marchand généraliste. Il est essentiel de stopper les vols de trafic et pertes potentielles de chiffre d’affaires en protégeant efficacement sa marque grâce à une approche proactive et holistique visant à déjouer les tactiques trompeuses des hackers. Seules les marques qui se battent visiblement et vigoureusement contre l’usurpation de leur marque et pour le retrait de biens contrefaits sur les sites en ligne, voient une chute significative des contrefaçons de leurs produits et le retour à la hausse de leur trafic et chiffre d’affaires.
Uniformiser la marque
Les partenaires participent pleinement à l’identité de la marque en ligne, ils en sont une extension. Proposer des règles de conformité claires et assurer un contrôle constant en interne et en externe, permet de récupérer un trafic légitime et minimiser les commissions inutiles. Filiales, revendeurs, franchises, tous les partenaires doivent respecter la charte de la marque, pour offrir une expérience uniforme aux clients sur les canaux numériques.
Gérer au mieux son portefeuille de noms de domaines
Les noms de domaine sont des actifs essentiels à l’entreprise, ils assurent le trafic de la marque et exigent une protection 24 h/24. C’est le moment de se rapprocher de son administrateur de noms de domaine et de s’assurer que ses noms de domaine jouent correctement leur rôle. Pour optimiser son trafic sur Internet, les marques doivent s’assurer que chaque nom de domaine détenu par son entreprise dirige les consommateurs vers le contenu approprié. Si un client lance une recherche, il doit accéder rapidement et facilement au contenu souhaité. Sera-t-il dirigé vers un site corporate, un site de commerce électronique ou un microsite promotionnel ? Les marques doivent associer leurs noms de domaine internationalisés (IDN) aux sites Internet spécifiques à chaque langue, ou leurs noms de domaine intégrant leurs marques clés à du contenu dédié. Elles peuvent opter pour une solution rapidement gagnante : mettre en place un trafic Web de qualité et améliorer parallèlement leurs résultats marketing en ligne.
Une marque vraiment numérique
Le travail de gestion de la marque ne s’arrête pas aux seuls sites Internet, les réseaux sociaux et les terminaux nomades jouent également un rôle majeur dans une communication. Près de 40 % d’internautes ont découvert une marque commerciale grâce aux réseaux sociaux et 43 % la recommandent à leurs proches. Les terminaux nomades représentent eux 39% des visites semaine et 48% des visites week-end, soit près de la moitié du trafic. Il incombe donc aux communicants de ne pas négliger ces outils, au risque là encore, d’usurpations, de fraudes, ou pire encore, d’atteintes à la vie privée et professionnelle des clients potentiels.
Bien se coordonner avant de se lancer
Trop souvent, les jeunes marques oublient de rédiger une feuille de route – ou check list - pour leur protection et celle de leurs produits, au niveau national et à l’international. Pourtant c’est elle qui leur garantie une protection contre d’éventuelles retombées négatives. La rédiger avec leur équipe juridique et marketing, c’est aussi veiller à la confidentialité de ses noms de domaine, pour ne pas dévoiler ses plans à la concurrence. Les marques doivent y intégrer des consignes claires et fermes pour leurs partenaires afin qu’ils respectent les dates de lancement, de promotion sur Internet, et les canaux numériques à utiliser, etc.