Digital, « ce qui appartient aux doigts, se rapporte aux doigts » mais aussi « anglicisme de numérique » selon l'Académie française, est le nouveau mot présent dans toutes les conversations des dernières années pour signifier que le pire n'est jamais sûr et que lueurs d'embellie existent bel et bien.
Au-delà de la simple numérisation des contenus (pas si simple en réalité...), cet écosystème pourrait se traduire par la dématérialisation (web), l'interaction (média sociaux), la facilitation (accès et usage).
Concrètement, où en est-on en France en termes d'équipements et d'utilisation en mobilité ?*
Les derniers chiffres :
· A la fin du second trimestre 2014, 53,8% des Français de « 11 ans et plus » étaient « mobinautes » Vs 46,2% un an auparavant. Ils sont répartis dans toutes les tranches d'âge.
L'équipement est là...
· Entre tablettes et Smartphones, il va se vendre en France en 2014, 6 fois plus de « devices » mobiles que de PC portables.
73% des téléphones mobiles sont désormais des Smartphones.
Les utilisations sont régulières ...
· Plus de 3 mobinautes sur 4 ont un usage « quasi-quotidien » de l'Internet mobile, l'usage quotidien ayant toutefois légèrement régressé par rapport au premier trimestre 2014 (60,8% Vs 63,6%).
· En moyenne, les mobinautes ont téléchargé une cinquantaine d'applications, mais moins d'un quart d'entre elles sont utilisées.
Et les achats effectifs.
· Même si les 18-24 ans sont surreprésentés parmi les acheteurs mobiles, au global, 10% des utilisateurs de Smartphones déclarent effectuer des achats au moins une fois par mois, et parmi eux, 43% achètent au moins une fois par semaine.
Ces chiffres parlent d'eux-mêmes. Les modalités de consommation des contenus évoluent très rapidement vers une logique toujours plus accentuée du "si je veux, où je veux, quand je veux".
La captation de l'attention du lecteur devient dans ces conditions un véritable exercice d'équilibriste, mais ouvre aussi un champ des possibles en matière de contenus adaptés non plus seulement aux devices mais bien au lecteur en mobilité.
La mobilité pour aller où ? Vers un questionnement des usages et des comportements, évidemment !