Traîner sur le net au bureau est un motif de licenciement immédiat

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Par Tugdual de Dieuleveult Modifié le 1 mars 2013 à 15h25

On vous aura prévenu. Traîner sur la toile, acheter un billet de train, le nouvel iPad, lire votre magazine préféré en ligne, trier vos photos ou surfer sur Facebook, bref , tout ce qui n'est pas en rapport avec le travail (Economie Matin ? Personne ne vous le reprochera) peut être dangereux pour votre carrière. C'est en effet un motif de licenciement immédiat pour "faute grave", sans préavis ni indemnités.

S'il faut faut faire attention, les magistrats devraient, pour que vous soyez virés sans indemnités, prouver le caractère multiple et "abusif" de ces connexions. Selon la cour de Cassation, le nombre de 10 000 connexions en deux ou trois semaines sur des sites n'ayant pas de rapport avec le travail : comparateurs, site de voyages, réseaux sociaux... est "particulièrement abusif'.

Et pour vous défendre, ne tentez pas le coups du mauvais manager qui ne vous aurait pas guidé dans votre travail et dit par quel bout démarrer. Le juges n'en auraient pas grand chose à faire. Ils pourraient plutôt juger votre maintien dans l'entreprise impossible même pour la durée d'un préavis de licenciement.

Il n'est pas précisé ce qu'il en est des connexions via votre smartphone personnel. Peut-être y a-t-il tout même une manière de rester en ligne sans arrêt...

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Journaliste pour RMC.fr, Tugdual de Dieuleveult a demarré sa carrière à la télévision en réalisant un documentaire pour Canal+/Lundi Investigation (Dieuleveult : enquête sur un mystère). Il s'investit dans l'ONG Solidarité Internationale et part au Darfour en 2008 pour la Journée Mondiale de l'Eau. En 2010, il rejoint l'équipage de La Boudeuse en Amazonie et participe à l'élaboration de deux documentaires diffusés sur France 5. Il se spécialise ensuite sur le web et collabore avec plusieurs rédactions dont Europe 1, Atlantico, Oh My Food et RMC depuis 2012. Il a intégré Economie Matin dès sa création.

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