Dans un rapport publié le 18 juin 2020, l’Insee met en lumière un nouveau facteur de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes.
Le volume de travail
L’institut national de la statistique remarque que si les inégalités entre hommes et femmes prennent différentes formes, notamment au niveau de la rémunération, le volume de travail est aussi source de différence des sexes : « les femmes étant bien plus souvent à temps partiel que les hommes ». Une inégalité de volume qui pèse peut s’aggraver en fonction de différents facteurs : « les plus jeunes, les moins diplômés, les parents d’enfants en bas âge ». Un écart de volume qui influe sur l’inégalité salariale.
Cet écart peut aussi s’expliquer par le fait qu’hommes et femmes n’occupent pas les mêmes postes et ne privilégient pas les mêmes secteurs de carrière. Cependant, l’Insee constate que les inégalités : « sont faibles au début de la vie active mais s’accroissent tout au long de la carrière ».
Papa gagne plus que Maman
Les femmes ont un accès plus restreint aux postes à haute rémunération, une situation qui illustre une partie de l’écart salarial. Cette inégalité d’accès s’accroît lorsque le salarié à un ou plusieurs enfants : « si bien que les écarts de salaire entre les pères et les mères sont nettement plus importants qu’entre les femmes et les hommes sans enfant ». Ainsi, Papa gagne plus que Maman.
Cependant, cette inégalité de salaires tend à se réduire depuis quatre décennies : « Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes pour un même volume de travail se réduisent régulièrement depuis quarante ans » .En vingt ans, elle a diminué de 25%. L’écart dans le volume de travail tend également à diminuer mais avec une plus lente progression.