À l’issue des intempéries qui ont frappé la France en mai et juin 2016, les assureurs ont indemnisé 172 000 sinistrés pour une somme totale de 1,3 milliard d’euros. Un record depuis 1982 !
Une indemnisation moyenne de 755 euros par sinistré
800 millions d’euros ont été remboursés à des particuliers sinistrés, 300 millions à des entreprises et 200 millions à des agriculteurs pour des récoltes perdues. Cette note de 1,3 milliard d’euros pèse lourd dans l’ensemble des remboursements au titre du risque « intempéries » sur l’année 2016 : les inondations de mai et juin 2016 ont « raflé » 56,5 % de l’ensemble des remboursements.
Les victimes de ces inondations ont touché une moyenne de 755 euros par assuré, tandis que les ménages et les entreprises ayant souffert d’autres épisodes d’intempéries durant l’année ont touché une moyenne de 78 euros par assuré.
Trois départements ont concentré 45 % des dégâts : la Seine-et-Marne, l’Essonne et le Loiret. Sur l’ensemble des assurés ayant réclamé un remboursement, 91 % l’ont obtenu.
Le coût des catastrophes naturelles bat des records
Plus globalement et au-delà des seuls remboursements des assureurs, le coût des catastrophes naturelles ne cesse d’augmenter : 520 milliards en 2016 dans le monde, d’après la Banque mondiale. Cette somme comprend non seulement le coût des dégâts matériels, mais aussi la « perte de bien-être », un phénomène qui touche surtout les pays en voie de développement. De quoi s'agit-il ? Par exemple, une inondation propage des maladies : lorsqu’une personne malade, elle ne peut plus travailler. Et dans un pays où la sécurité sociale est non existante, cela induit une perte de revenus pour l’ensemble de la famille, sutout si le conjoint et les enfants ne travaillent pas. 26 millions de personnes dans le monde ont déjà basculé dans la pauvreté à cause des catastrophes naturelles.