Les politiciens ne font pas marcher l’économie : ils doivent se contenter de gérer l’« héritage » de celui qui les a précédés – et Joe Biden ne fera pas exception…
Contrairement à ce que laisse entendre un article vraiment idiot du New York Times, les présidents ne font pas marcher les économies. Ils n’ont que très peu d’effets sur elles.
Leur succès – ou leur échec – économique est presque intégralement la conséquence de ce qui les a précédés.
Bill Clinton, par exemple, a hérité du boom créé par Ronald Reagan et son président de la Fed, Paul Volcker.
Lorsque George W. Bush est arrivé, la bulle des dot-com éclatait déjà.
Obama a pris son poste juste au moment où la bulle de l’immobilier de Bush Jr. prenait fin.
Donald Trump a quant à lui profité de trois années supplémentaires de reprise Obama (financée par 3 600 Mds$ de nouvelle fausse monnaie).
M. Trump s’est attribué le mérite de cours boursiers records et du taux de chômage le plus bas depuis la Deuxième guerre mondiale… mais il n’a pas eu grand’chose à y voir.
Sa stratégie – réduire les impôts et stimuler la demande – n’a fait qu’exagérer et prolonger les tendances de l’ère Obama.
Pas de changement significatif avec Joe Biden
A présent… Joe Biden sera-t-il vraiment responsable des tendances économiques et des infortunes inévitables des années Biden ?
Ou n’est-il qu’un prisonnier du passé, comme tout le reste ?
Les électeurs n’ont pas le contrôle de l’administration. Et l’administration ne contrôle pas l’économie.
Chaque nouvelle série de rigolos et de crétins qui arrive à Washington (dans le cas de la bande à Biden, des has-beens, des ronds-de-cuir, des criminels de guerre et des compères de l’époque Obama – ils ne sont jamais vraiment partis) est prisonnière des politiques et des programmes déjà en place.
C’est particulièrement vrai des dépenses et des déficits du gouvernement.
La team Trump a habitué l’économie à des déficits à 1 000 Mds$ et des taux d’intérêts réels à zéro. A présent, toute hausse significative des taux d’intérêts… ou réduction des dépenses… déclenchera probablement une correction – la chose même que les élites ne peuvent pas digérer.
Ainsi, politiquement, aucun changement de direction n’est possible.
Le nombre de femmes ou de personnes de couleur occupant des postes à responsabilité pourrait changer. Des monuments pourraient être renversés. Les « énergies vertes » pourraient recevoir encore plus de subventions de la part du contribuable.
Mais le véritable cap de la nation – d’ici à la calamité – est fixé.
Aucun changement de direction significatif n’aura lieu sous Joe Biden, comme aucun n’a eu lieu sous Donald Trump.
Des preuves solides
Plus le pays s’enfonce dans la dette et le désastre, plus il doit creuser pour protéger la richesse et la puissance de ses élites.
Vous ne nous croyez pas ? Voici le Comité pour un budget fédéral responsable au sujet des perspectives budgétaires et économiques publiées par la Commission budgétaire du Congrès US (CBO) :
« Le déficit budgétaire s’élèvera à 2 300 Mds$, soit 10,3% du PIB, pour l’exercice 2021 et atteindra 12 300 Mds$ (4,4% du PIB) au cours de la prochaine décennie.
La dette atteindra un nouveau record en tant que part de l’économie, passant de plus de 79% du PIB à la fin de l’année fiscale 2019 à plus de 102% du PIB à la fin de 2021… et augmentera encore de 13 600 Mds$ à la fin de 2031, pour atteindre finalement 35 300 Mds$.
[…] La dette pourrait être encore plus élevée que prévu. Si les décideurs politiques promulguent 2 000 Mds$ d’allégements fiscaux supplémentaires, prolongent les dispositions fiscales qui arrivent à expiration et augmentent les crédits annuels en fonction du PIB, la dette atteindrait 120% du PIB d’ici 2031. »
Oui, le destin des Etats-Unis est scellé – quelle que soit la personne qui occupe le Bureau ovale.
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