Le développement d’une culture de la sécurité industrielle s’est imposé grâce à la formation d’experts et notamment grâce à leur professionnalisation.
Malgré tout, les accidents existent. Ils proviennent pour la plupart d’une recombinaison imprévisible des causes d’hier - la cause unique n’existant pas - même si le facteur humain est considéré comme facteur essentiel des erreurs commises. Face à 80% des erreurs provenant de l’humain, seule notre capacité d’anticipation et notre vitesse de réaction pourra réduire le facteur risque.
Au-delà des outils : une approche globale de la sécurité
Les industriels des grands groupes comme ceux des grandes PME font face à d’importants enjeux de sécurité. Dans un environnement sensible, l’accident peut vite se révéler dramatique, occasionnant des pertes humaines. L’enjeu de sécurité est aussi celui de productivité. Un accident peut signifier l’arrêt de production et des pertes financières. Sur le site, de nombreux agents sont en situation de mobilité ou d’isolement. En cas de malaise ou de chute, ils doivent pouvoir compter sur des solutions de communication pourvues de fonctionnalités essentielles, telles qu’un système d’alarme, activé d’une simple pression et d’un système de détection de chute verticale. Pourtant, la mise en place de ces outils ne résout que partiellement le problème.
Une vision long terme
Les normes sécuritaires ne suffisent pas, elles doivent être relayées par une impulsion provenant des directions et par une communication fluide entre chaque partie prenante. Les entreprises qui souhaitent perdurer savent qu’elles ne peuvent plus uniquement tabler sur le court terme, le long terme est synonyme de sécurité. Un calcul simple le prouve, 1 euro investit dans la sécurité équivaut à 2,19 euros de gain en productivité. Malgré cela, la question de l’équilibre « productivité vs investissement » perdure encore. Plus la sécurité se montre complexe, plus elle est prise en compte, plus la marge pour atteindre un facteur risque réduit se fait fine et plus les stratégies pour y arriver coûtent cher. Investir dans l’outil en faisant l’économie d’une approche de gouvernance globale, c’est prendre le risque de ne pas saisir la véritable nature de la problématique. C’est la capacité à apporter de l’intelligence dans la gestion des flux critiques qui permet l’anticipation.
De l’intelligence dans la gestion des flux
Les dispositifs de communication foisonnent mais combien sont-ils capables d’apporter une véritable intelligence en fournissant la bonne information, à la bonne personne et au bon moment ? Pour ce faire, le dispositif doit être global, centralisant l’ensemble des flux critiques, assurant leur suivi de bout en bout de la chaîne afin de bénéficier d’une vue en temps réel de tous les flux critiques pour une meilleure prise en charge.
Si le risque zéro reste une utopie, trouver les solutions, anticiper les événements ou appréhender un risque relèvent de la responsabilité de chacun et sont rendus possibles par l’expérience de tous. Ce niveau de sécurité maximum n’est possible que si, à chaque instant, les intervenants remettent en cause les acquis et les habitudes. Dans un futur proche, les accidents seront de plus en plus des accidents sans défaillance. L’expérience acquise des professionnels sera un facteur décisif pour réduire les risques.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page Ascom dédiée au secteur de l’industrie : https://www.e-nettarget.com/ascom-securite-industrielle/