Incendies en Australie : attention aux faux comptes sur les réseaux sociaux

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 16 janvier 2020 à 14h30
Reseaux Sociaux Like
@shutter - © Economie Matin
1Les comptes #australiasafety ou #thewildfund, désormais fermés, promettaient de verser un dollar par «like».

Il y a des arnaques plus sournoises que d’autres, mais elles n’en restent pas moins des arnaques. Vous le savez, depuis des semaines, l’Australie vit un drame écologique d’une ampleur inégalée avec des incendies qui ravagent des centaines de milliers d’hectares de forêts ou de brousse.

De faux comptes sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, des tas de comptes partagent des photos et des vidéos. Dans le lot, certains demandent des "j’aime", des partages, en contrepartie de quoi, un don sera fait à une association de défense de l’environnement. À vous, cela ne coûte rien. Mais ce geste anodin reproduit des centaines de milliers de fois, par des centaines de milliers d’internautes, va enrichir des petits malins.

En fait, en créant de faux comptes “il faut sauver l’Australie” ou “protégez les koalas”, nos cyber-arnaqueurs se constituent d’énormes bases de données d’usagers des réseaux sociaux.

Des comptes publicitaires

Dans quelques jours, dans quelques semaines, ces comptes que vous avez likés, dont vous avez partagé le contenu, vont se transformer en tout autre chose : des comptes publicitaires, qui vont pouvoir facilement vous proposer des paires de lunettes de soleil, des vélos électriques, des compléments alimentaires, en fait tout ce qui peut se vendre en ligne et marche plutôt bien.

Parfois, ce sont les produits mis en avant dans ces pubs qui sont eux-mêmes des arnaques : en ce moment par exemple, je vois sans cesse sur Facebook des publicités pour des copies de Renault Twizy électriques à... 99 dollars. Évidemment que c’est une arnaque, mais il y a sûrement des naïfs qui se font piéger. En résumé, souvenez-vous qu’un like, un partage sur les réseaux sociaux ont de la valeur, et peuvent faciliter et favoriser une arnaque.

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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