Il y a des arnaques plus sournoises que d’autres, mais elles n’en restent pas moins des arnaques. Vous le savez, depuis des semaines, l’Australie vit un drame écologique d’une ampleur inégalée avec des incendies qui ravagent des centaines de milliers d’hectares de forêts ou de brousse.
De faux comptes sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, des tas de comptes partagent des photos et des vidéos. Dans le lot, certains demandent des "j’aime", des partages, en contrepartie de quoi, un don sera fait à une association de défense de l’environnement. À vous, cela ne coûte rien. Mais ce geste anodin reproduit des centaines de milliers de fois, par des centaines de milliers d’internautes, va enrichir des petits malins.
En fait, en créant de faux comptes “il faut sauver l’Australie” ou “protégez les koalas”, nos cyber-arnaqueurs se constituent d’énormes bases de données d’usagers des réseaux sociaux.
Des comptes publicitaires
Dans quelques jours, dans quelques semaines, ces comptes que vous avez likés, dont vous avez partagé le contenu, vont se transformer en tout autre chose : des comptes publicitaires, qui vont pouvoir facilement vous proposer des paires de lunettes de soleil, des vélos électriques, des compléments alimentaires, en fait tout ce qui peut se vendre en ligne et marche plutôt bien.
Parfois, ce sont les produits mis en avant dans ces pubs qui sont eux-mêmes des arnaques : en ce moment par exemple, je vois sans cesse sur Facebook des publicités pour des copies de Renault Twizy électriques à... 99 dollars. Évidemment que c’est une arnaque, mais il y a sûrement des naïfs qui se font piéger. En résumé, souvenez-vous qu’un like, un partage sur les réseaux sociaux ont de la valeur, et peuvent faciliter et favoriser une arnaque.