Austérité ? Ras-le-bol fiscal ? Depuis son discours de politique générale, Manuel Valls semble vouloir inverser la tendance, ou du moins, démontrer que son gouvernement ne précipite pas les Français vers des lendemains difficiles. Interrogé mercredi 17 septembre sur France Inter, le Premier ministre a annoncé une suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu.
Manuel Valls veut envoyer de forts signaux aux Français.
Impôts : une suppression de la première tranche annoncée par Manuel Valls
Interrogé mercredi 17 septembre sur France Inter, le Premier ministre a annoncé une possible suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu, dans le cadre de la baisse d’impôts annoncée mardi pour six millions de ménages. Une décision qui pourrait prendre forme dans le prochain projet de loi de finances 2015.
Pouvoir d'achat : après le minimum vieillesse, l'impôt sur le revenu
Après la revalorisation du minimum vieillesse, Manuel Valls s’en prend aux impôts. Deux propositions censées démontrer, selon l’exercice classique politique, que son gouvernement n’est pas un gouvernement d’austérité, et qu’il comprend très bien les problèmes fiscaux des Français. Au sujet de la suppression de la première tranche, le Premier ministre a déclaré qu’il s’agissait de la tranche "qui impose à 5,5 % la fraction de revenus par part fiscale comprise entre 6 000 et 12 000 euros environ".
Manuel Valls s'attaque au ras-le-bol fiscal des Français
Mécaniquement, en supprimant cette tranche, on supprime du coup le nombre de Français imposables, puisque nombre de contribuables ne se retrouveront plus taxés par le fisc. Ce qui permet à Manuel Valls de retomber sur ses pieds en annonçant une baisse d’impôts pour les Français, ou plutôt une baisse du nombre de contribuables. "Depuis quatre ans, les Français subissent les impôts, une espèce de haut-le-coeur fiscal, de ras-le-bol fiscal" a-t-il conclu.