Chaque année en France, environ 200.000 femmes ont recours à Nexplanon, seul implant contraceptif commercialisé en France. Bien que présentant des avantages, il est surveillé de près par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Un risque de lésions neuro-vasculaires
En France, 200.000 femmes ont recours à un implant contraceptif chaque année. Le seul commercialisé est Nexplanon, un médicament qui a fait l’objet, de la part de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), d’un signalement le 6 décembre 2019. L’agence appelle en effet les professionnels de santé « à la vigilance sur le risque de lésions neuro-vasculaires au site d’insertion et de migration de l’implant contraceptif Nexplanon dans les vaisseaux sanguins et dans le thorax ».
Cette alerte sera bientôt accompagnée d’une lettre adressée aux professionnels afin de leur rappeler le risque que représente cet implant. Par ailleurs, lors de la pose de leur implant, il sera conseillé aux femmes de « vérifier une à deux fois par mois la présence de l’implant et à contacter rapidement leur médecin ou leur sage-femme si elles ne le repèrent plus au toucher ».
30 cas de migration d’implants
Ce n’est pas la première fois que l’ANSM lance l’alerte au sujet de l’implant contraceptif Nexplanon. En 2016, les premiers signalements de pharmacovigilance sur la migration de cet implant avaient déjà été réalisés. Depuis 2001, 30 cas de migration d’implants Nexplanon dans l’artère pulmonaire ont été signalés à l’ANSM.
Les causes pouvant expliquer ce déplacement de l’implant vers les poumons sont multiples. Il pourrait s’agir d’un problème au moment de la pose, d’un choc ou de la répétition de certains mouvements ou encore une particularité anatomique de la femme sur lequel il est posé.