Depuis l’été 2021, la France fait face à une inflation dont les conséquences sont nombreuses pour les populations françaises. Cette hausse des prix pèse notamment sur le pouvoir d’achat des ménages, c’est-à-dire leur capacité à acheter des biens et services avec leurs revenus. Cette inflation concerne principalement les secteurs de l’énergie, de l’habitation, de l’alimentation et bien entendu celui des assurances. Il faut donc s’attendre à une flambée des tarifs des produits d’assurances.
Impact de l’inflation sur les tarifs des produits d’assurance : le cas du vélo électrique
S’il est vrai que le secteur des assurances fait partie des principaux domaines visés par la hausse des prix, pour le moment, les primes d’assurances sont plutôt épargnées par la flambée des prix. En réalité, les primes d’assurances connaissent une stabilité relative depuis la crise sanitaire. Cependant, le risque est grand que la donne change au cours de l’année 2023.
En effet, selon les dernières estimations de l’indice des prix des assurances de particuliers (IPAP), il est à constater un taux d’inflation qui se maintient autour de 6 % depuis six mois et une hausse de la sinistralité en raison des catastrophes naturelles. En combinant ces deux facteurs, il faut prévoir une hausse d’environ 3 % du montant des primes de produits d’assurance tels que l’assurance vélo, l’assurance habitation et l’assurance auto.
Moyen de déplacement encouragé par les collectivités locales, le vélo électrique connaît tout naturellement une explosion de ses ventes. L’assurance vélo n’est pas obligatoire. Néanmoins, il est recommandé d’en avoir une dans le but de se protéger contre divers risques. Comme les autres produits d’assurance, il faut s’attendre à une hausse des tarifs des assurances pour vélos. En matière d’assurance vélo, il est important de faire la différence entre le vélo à assistance électrique (VAE) et celui à assistance électrique rapide. Pour en savoir, sur cet article meilleure-innovation.com, vous trouverez les meilleures assurances pour VAE en France. En ce qui concerne les vélos à assistance électrique, l’assurance est obligatoire lorsqu’ils dépassent les 25 km/h.
L’assurance habitation
En assurance habitation, les catastrophes naturelles et la hausse du prix de certains matériaux comme les tuiles pèsent de plus en plus sur les cotisations des ménages. L’indemnisation des aléas climatiques repose sur le régime Cat Nat. Le fonds de ce régime est alimenté par une taxe d’un taux de 12 % sur tous les contrats d’assurance habitation.
Si le nombre d’aléas climatiques est en hausse, la taxe devra être augmentée afin de maintenir le régime en l’état. Cela va donc entrainer une augmentation des tarifs d’assurance habitation. L’année 2022 n’étant pas clémente en ce qui concerne les catastrophes naturelles, la hausse prévue pour les tarifs des assurances habitation est tout sauf surprenante. Cette tendance à la hausse devrait être de nouveau d’actualité en 2023 avec une prime d’assurance habitation qui pourrait grimper jusqu’à environ 3,5 % selon plusieurs estimations.
L’assurance auto
En ce qui concerne l’assurance auto, on note depuis le début de l’année une hausse de la sinistralité. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la mortalité routière a connu une augmentation de 25 % au dernier semestre. Ce triste constat implique une augmentation des dépenses effectuées par les assureurs qui va se répercuter sur les prix pratiqués.
Les mesures prévues pour contenir l’augmentation des primes d’assurances
Les assureurs français, tiraillés entre la hausse des sinistres et la baisse du pouvoir d’achat de leurs clients, se sont engagés à contenir l’augmentation des primes d’assurances en 2022 et 2023 en dessous de l’inflation. L’annonce a été faite à l’issue d’une réunion de travail ayant eu lieu entre le ministre des Finances et les représentants des assurances et mutuelles. Concrètement, les responsables du secteur de l’assurance ont présenté un pack anti-inflation. L’une des mesures phares de ce pack est relative à la mise en place d’une prime de 100 euros à destination des chômeurs de moins de 25 ans. À cela, il faut ajouter les engagements individuels comme le gel de tarifs et le réemploi de pièces détachées.