Alors que le gouvernement britannique déclenche l'article 50, les banquiers font leurs propres plans, y compris de quitter Londres.
Plusieurs dirigeants municipaux ont confirmé des plans d'urgence pour déplacer le personnel vers l'UE en vue de la perte éventuelle des droits liés au passeport. Les banques qui ont récemment annoncé des plans de déménagement de Londres comprennent JP Morgan, HSBC, UBS et Goldman Sachs. Même le Lloyds Banking Group, basé au Royaume-Uni, a considéré Francfort comme sa base pour maintenir les liens avec l'UE.
Un certain nombre d'entreprises de services financiers non communautaires disposent d'importants bureaux à Londres ; les plans de secours pourraient les obliger à créer des filiales dans les pays de l'UE. Toutefois, cela dépend du type d'activités réalisées avec les clients de l'UE. La décision de quitter l'UE conduira les entreprises à réévaluer leurs choix d'investissement.
Les premiers signes suggèrent que l'impact de Brexit sera substantiel, bien qu'il soit tôt et que les négociations doivent que commencer. Si l'économie britannique va en tirer des avantages, il faudra des années pour que ceux-ci se concrétisent. La charge de travail pour se dissocier de l'UE et pour changer de cap est énorme.