Le moral des investisseurs est toujours là et nombre d'entre eux perçoivent la crise comme une opportunité. D'ailleurs, l'étude SeLoger montre que certaines villes sortent du lot affichant des rendements attractifs pour ceux qui souhaitent se lancer. C'est le cas de Rouen par exemple avec 5,9% de rentabilité net de charges et un délai de vacances raisonnable.
82 % des investisseurs misent sur l’immobilier
En matière d'immobilier, les investisseurs français sont loin d'être les perdreaux de l'année ! En effet, selon une étude SeLoger datant du mois de septembre dernier, 75 % des investisseurs ont déjà un projet d’achat (concrétisé !) à leur actif. Les deux tiers d'entre eux sont déjà propriétaires de leur logement et près de 50 % possèdent déjà un second bien immobilier, en plus de leur résidence principale ! Une passion immobilière française qui fait de la pierre une valeur refuge et à plus forte raison, compte tenu du contexte actuel. Rien d'étonnant, donc, à ce que 8 investisseurs sur 10 continuent de considérer l’immobilier comme étant le placement le plus attractif depuis la survenance de la crise sanitaire.
Les 3/4 des investisseurs ont confiance dans l’aboutissement de leur projet
Le moral des investisseurs français ne semble donc que peu affecté par la crise du Covid. Ainsi, près des 3/4 (73 %) des investisseurs locatifs interrogés déclarent avoir confiance dans l’aboutissement de leur projet immobilier. Ce chiffre est en recul par rapport au mois d'avril et bien que la moitié des projets soit impactée, la moitié des investisseurs pense que c’est le bon moment pour acheter en vue de louer.
Cet enthousiasme s’explique notamment par les taux d’intérêts qui continuent de baisser. En dépit de la crise et de ses probables répercussions économiques, la perspective de crédit ne change pas chez les investisseurs : ils sont près de 9 sur 10 à prévoir de souscrire un prêt immobilier pour financer leur acquisition.
Pour 61 % des investisseurs, la crise peut créer des opportunités immobilières
À quelque chose, malheur est bon… Contre toute attente, les investisseurs se montretnt plutôt optimistes quant à la situation actuelle ! 61 % d'entre eux estiment même que cette crise pourrait susciter de nouvelles opportunités. En effet, entre la banalisation du télétravail, le regain d'attractivité des villes moyennes, sans oublier les envies d'espace, de verdure et d'extérieur des Français, la crise sanitaire a incontestablement rebattu les cartes du marché de l'immobilier. Une étude SeLoger montre ainsi qu'un Francilien sur 4 cherche ainsi à acheter en province !
4 investisseurs sur 10 cherchent à se constituer un patrimoine
Quelles sont les raisons qui poussent les investisseurs à acheter des logements en vue de les louer ? Pour 44 % d’entre eux, l'objectif est de se constituer progressivement un patrimoine. 28 % des investisseurs préparent leur départ à la retraite et c'est la volonté de laisser un héritage qui motive 16 % des propriétaires. Toutefois, il semble que les motivations diffèrent selon que l’on achète dans l’ancien ou le neuf. En effet, si les amateurs de vieilles pierres investissent afin de s'assurer un complément de revenus, les aficionados du neuf investissent essentiellement pour payer moins d'impôts.
84 % des investisseurs sont attachés à leur territoire
L’attache sentimentale au territoire compte beaucoup pour les investisseurs. Il est d'ailleurs généralement conseillé d'investir dans le locatif près de chez soi. En effet, la gestion locative s'en trouvera facilitée et l'investisseur aura, le plus souvent, une bonne connaissance du marché immobilier local. Il ressort de notre étude que 8 investisseurs sur 10 ciblent des biens situés près de chez eux et potentiellement déjà loués, avec - en filigrane - la volonté de participer au développement économique de leur région. Seuls les Franciliens se projettent d’abord vers la province, avec un regain d’intérêt pour le Sud-Est (en hausse de 8 points) et pour cause, les prix immobiliers sont tellement élevés dans la capitale que la rentabilité locative y est peu intéressante…
En termes de typologie de biens, les investisseurs semblent se tourner massivement vers des produits dont le prix de vente se situe sous la barre des 300 000 €. Ils sont ainsi 83 % à avouer ne pas vouloir dépasser ce plafond, lequel est déjà conséquent. 1 investisseur sur 4 privilégie même les biens à moins de 100 000 €. Au global, il est intéressant de constater que la situation sanitaire n’a eu que peu d’impact sur les budgets des investisseurs, lesquels les ont maintenus à leur niveau d'avant la crise.
Si les investisseurs sont prêts à faire davantage de concessions sur leurs critères de recheche immobilière, pas question pour eux de transiger sur l’extérieur ! Pour 36 % d'entre eux, cette condition revêt même plus d'importance qu’avant la crise. Sur un marché locatif actuellement en plein essor, leur logement - s'il est doté d'un accès à un espace extérieur - gagnera ainsi en attractivité.