La crise sanitaire que nous traversons a eu des conséquences sur tous les pans de l'économie. Pour connaître la répercussion du COVID-19 sur le secteur immobilier, Flatlooker, agence immobilière digitale, a mené une étude sur l'évolution des loyers, l'évolution de la demande, des impayés mais aussi sur la différence de reprise du marché en fonction de la zone géographique (zone verte VS zone rouge).
Des loyers qui restent stables
Flatlooker a souhaité comparer les loyers moyens des logements mis à la location la semaine précédant le confinement (celle du lundi 2 mars) et la première semaine du déconfinement (celle du 11 mai). En moyenne, il s'avère qu'il y a eu +1,5% d'augmentation des loyers au m2 dans des scopes comparables (même code postal, même nombre de pièce, même typologie meublé / non meublé).
On peut affirmer qu'il n'y a pour le moment pas eu de baisse sur les loyers. La même étude sera faite dans 4 semaines pour voir s'il s'agit d'un effet de rebond ou bien d'une vérité pérenne.
La demande explose
La demande locative chez Flatlooker atteint en revanche des sommets. La start-up enregistre +300% d'augmentation de visiteurs quotidiens sur ses annonces depuis le début du déconfinement et il en va de même pour le nombre de candidatures aux logement qui a triplé.
Plusieurs facteurs expliquent ce boom des demandes : les projets de vie des locataires reprennent depuis la levée du confinement, après plusieurs mois d'arrêt. De plus, notre concept 100% en ligne est plébiscité par les locataires pour limiter les déplacements et les contacts physiques. Enfin, l'offre de logement plus importante que d'habitude drive la demande vers le haut.
Pas plus d'impayés que d'habitude
Sur plus de 1.500 loyers appelés, Flatlooker ne note aucune conséquence notable sur les retards de paiement, ni même les impayés, en comparaison aux mois précédents.
L'annonce du président de la république sur le report des loyers pour les professionnels nous faisait craindre à une élévation des impayés chez les particuliers. Cela n'a pas du tout été le cas et tous les loyers du mois de mai ont été payé dans les délais habituels.
Zone verte vs. Zone rouge : quelles différences ?
D'après les résultats de l'étude, le confinement a eu un impact plus faible sur le marché locatif en zone verte qu'en zone rouge. En effet, un nombre important d'annonces sont restées publiées en zone verte alors que le nombre a été bien plus faible en zone rouge. Cependant la reprise s'avère intense en zone rouge avec un nombre d'annonces moyen deux fois plus important que la semaine qui précède le confinement.
Logiquement, la zone verte a été moins impactée par le virus et les activités immobilière ont maintenu un certain rythme après le début du confinement. En zone rouge, majoritairement représentée par la capitale, l'impact a été bien plus fort, tout comme la reprise.