Cette période d’instabilité financière pousse les investisseurs à se tourner vers la valeur refuge qui est l’immobilier. En hausse depuis 10 ans, le marché résiste à la pandémie de coronavirus. Les prix parisiens atteignent des sommets.
Paris : 11.000 euros, le mètre carré cet été
La crise du coronavirus semble avoir épargné le marché de l'immobilier d'habitation. Dans toute la France, les prix sont légèrement en hausse en juillet 2020 : +0,3% (+1,7% depuis janvier 2020), selon l’indice des prix de l’immobilier Meilleurs Agents ( IPI) – « Les Echos ».
Sans surprise, ce sont les prix de biens parisiens qui augmentent le plus. Malgré une faible hausse de 0,2% au mois de juillet 2020, ils enregistrent une hausse de 3,3% au 1er janvier 2020 et même de 44% en 10 ans. La demande locative dans la capitale est toujours présente. Il existe « une importante distorsion entre les petites surfaces, dont les prix augmentent encore de 0,8%, quand ceux des grandes superficies marquent le pas, en baisse de 0,5% », précise le quotidien économique.
Hausse des prix inégale en province
Le constat est le même dans les autres grandes villes : +0,2% en juillet dans les 10 plus grandes villes ainsi que dans les 50 plus grandes villes de France. Mais cette hausse est moins marquée : à Montpellier, Rennes, Bordeaux et Toulouse les prix de l'immobilier stagnent. Les prix des biens situés dans la métropole lyonnaise et nantaise ont bondi de 0,6% en juillet 2020. Après une hausse de 0,8%, Lille est en recul de 0,3%. Le prix du mètre carré s’établit donc à 3.229 euros.
Mais Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents, se montre toutefois prudent sur les perspectives du marché immobilier d’habitation. Même si les acquéreurs bénéficient de taux d'intérêt bas, « les banques vont se montrer de plus en plus prudentes dans leurs politiques d'octroi de crédit. L'euphorie devrait donc se calmer. Il ne faut donc pas être trop optimiste », précise-t-il dans les Echos. C’est donc le moment idéal pour les propriétaires de vendre leur bien.