Face au manque de demandes, les petites surfaces parisiennes ont vu leur loyer reculer de 2%. Une situation inédite.
Une demande locative pour les petites surfaces en berne à Paris
La crise sanitaire aura un impact certain sur les habitudes immobilières des Parisiens qui cherchent à vivre dans de plus grandes surfaces ou ont tout simplement décidé de quitter la capitale. Face à la demande en berne pour les petites surfaces à Paris, leurs loyers ont reculé de près de 2%. Selon une étude menée par Locservice, la demande locative a chuté de 30% par rapport à la même période l'an dernier.
Les cours à distance ont contraint de nombreux étudiants de province à préférer rester chez eux plutôt que de louer des studios. Ainsi, pour le premier trimestre de 2021, la baisse moyenne des loyers pour les petites surfaces à Paris est de près de 2% mais peut atteindre 4 à 5% dans certains arrondissements comme le IIe, le IIIe, le VIe et le VIIe.
La location meublée à la cote
Cependant, rien ne dit que la baisse des loyers survivra à la fin de la crise sanitaire et au retour de la demande. Si les studios peinent à se remplir, les meublés, eux, s'en sortent mieux puisqu'ils gagnent un peu plus de part de marché chaque année. À Paris, en 2021, 75% des biens immobiliers de petite surface mis sur le marché sont des meublés, contre 70% en 2020.
Autres types de location qui s'en sortent mieux, les Airbnb qui permettent de louer pour des durées plus courtes et à des prix plus attractifs. Cependant, le retour des touristes pourra là aussi changer la tendance. Selon Richard Horbette, fondateur de Locservice, « il est souvent plus rentable pour un propriétaire de louer légèrement moins cher pour être sûr de louer rapidement et de conserver son locataire ».