Désormais, tout le monde a relativement bien compris que l’époque de l’argent facile et quasiment gratuit pour acheter un studio, un appartement ou une maison est révolue.
Les banques serrent la vis
Avec la crise économique qui couve, les banques restreignent drastiquement les conditions d’accès au crédit. La première restriction porte bien entendu sur les garanties que vous devez apporter. Jusqu’ici, un CDI, et même deux CDI, si c’est un couple qui achète, c’était le Graal.
Seulement voilà : désormais, les banques regardent bien plus en détail qui est l’employeur, et dans quel secteur d’activité il opère. En ce moment, travailler dans la restauration ou l’événementiel, cela ne fait pas rêver les banquiers.
Un apport plus important
Deuxième garantie : l’apport. Il était possible encore, voici peu, d’acheter sans apport, ou en finançant les frais de notaire. Désormais, c’est terminé. si vous visez un bien valorisé à 150.000 euros, il faut avoir au moins 15.000 euros de côté à apporter.
Enfin, il est désormais totalement impossible d’emprunter en se mettant au taquet, c’est-à-dire, en consacrant plus de 30% de ses revenus au remboursement des mensualités de crédit. Et comme il est aussi déconseillé d’emprunter sur une durée supérieure à 25 ans, cela réduit d’autant les possibilités de montages financiers. Maintenant, ne renoncez pas pour autant : avec ces nouvelles règles, ce sont les vendeurs qui vont devoir s’adapter. Vous allez pouvoir de plus en plus négocier les prix dans les prochaines semaines et prochains mois.