Sur un an, les immatriculations de véhicules ont à peine progressé en France en mai 2018, tandis qu’ils affichent une hausse de 3,5%% sur les cinq premiers mois de l’année, apprend-on du dernier bilan de l'association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).
Les Français ont acheté plus de voitures que les Allemands mais moins que les Espagnols
Après une croissance encourageante en avril 2018, les immatriculations de véhicules ont à peine progressé en mai 2018 en Europe (+0,8%) et encore moins en France (+0,1%, soit 191 702 immatriculations en mai 2018 contre 191 416 sur le même mois un an plus tôt). L’Espagne et le Royaume-Uni ont montré la dynamique la plus spectaculaire (+10,6% et +3,4% respectivement), tandis que les immatriculations ont reculé en Allemagne (-5,8%) et Italie (-2,8%) par exemple.
En glissement sur la période janvier-mai 2018 comparé à janvier-mai 2017, la France affiche néanmoins une bonne progression (+3,5%, soit 935 934 véhicules contre 904 341 sur les cinq mêmes mois en 2017). C’est plus qu’en Allemagne (+2,6%) et quasiment autant qu’en Belgique (+3%). Dans d’autres pays de l’UE la dynamique est carrément vertigineuse : +29,3% en Roumanie, +28,6% en Hongrie, +25,6% en Bulgarie et autant en Lituanie, +23,7% en Grèce et +17,9% en Croatie.
Hyndai et Volkswagen tirent les immatriculations vers le haut
Les constructeurs qui ont vu leurs ventes européennes progresser (en glissement sur la période janvier-mai 2018 comparé à janvier-mai 2017) sont Hyundai (+8,2%), Volkswagen (+6,8%), Renaut (+5%), Toyota (+2%), Kia (+4,8%), Volvo (+1,9%) et Honda (+3,7%). PSA, qui a racheté les activités européennes de GM (marques Vauxhall et Opel) en 2017, a mécaniquement vu ses ventes progresser de 65%.
À l’inverse, les constructeurs qui ont vu leurs ventes reculer sont Jaguar Land Rover (-10,2%), Nissan (-9,8%), BMW (-2,4%), FCA (Fiat Chrysler) (-2,3%), ainsi que Ford et Daimler (-1% chacun).