La branche France d’IBM, forte de 26 000 collaborateurs dans les années 90, a drastiquement fondu : les effectifs sont désormais de 9 000 salariés dans l’Hexagone, un chiffre qui va encore baisser cette année.
Car le groupe informatique a dévoilé un nouveau plan de départs volontaires dont l’objectif est de supprimer 345 postes en France d’ici la fin du mois d’octobre. La société se veut rassurante : il ne s’agit pas de licenciements secs, mais d’un plan qui s’appuiera « essentiellement sur des mesures de fin de carrière ».
Pas de licenciement
« Aucun licenciement », assure de son côté un porte-parole d’IBM France. Ce plan intervient un an après un précédent volet de restructuration, ce qui fait dire à la CGT que l’entreprise s’est embarquée dans une « poursuite accélérée des destructions d'emplois ».
Une embauche pour deux départs
Toutefois, IBM s’est engagé à faciliter le processus, avec la mise en place de mesures d’incitation et des mobilités externes. De plus, pour cette année, le groupe a annoncé « une embauche pour deux départs » : de jeunes professionnels qui seront certes moins bien payés que leurs aînés, mais également du sang neuf pour repartir à l’assaut de nouveaux marchés. Les trimestres financiers d’IBM France ne sont pas des plus mirobolants.