Dans un communiqué, Hubert Reeves, Président d'honneur de l'Agence française pour la biodiversité et président d'honneur de l'association Humanité & Biodiversité explique que les six agences de l'eau françaises sont des établissements publics mettant en oeuvre un politique publique dont l'objectif final est d'atteindre un bon état des eaux, et de la biodiversité. Pour lui, cela nécessite de combattre les pollutions diffuses, de restaurer des milieux naturels, de gérer au mieux la ressource.
"Pour cela, les agences ont besoin de fonds", assure-t-il.
Ainsi, explique Hubert Reeves, par exemple, au début du siècle, elles ont subventionné la mise aux normes de stations d'épuration. Maintenant que la biodiversité est au coeur de leur programme, il importe qu'elles oeuvrent, par exemple, pour réduire l'usage des pesticides et même les supprimer dans les zones sensibles ... afin que les fleuves et leurs embouchures en soient délivrés...
Pour ce faire, elles perçoivent des redevances selon le principe « l'eau paie l'eau »... En fait, cela, c'était avant ! Dorénavant il y aura amputation d'une partie de ces redevances utilisées à d'autres fins.
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