Le géant bancaire britannique va se séparer de 10.000 employés supplémentaires après un premier plan de 4.000 suppressions de postes.
Les postes de direction menacés
La banque HSBC est dans la tourmente. Deux mois seulement après le départ surprise de son patron John Flint, le géant bancaire britannique devrait, selon le Financial Times supprimer 10.000 nouveaux emplois, après avoir déjà annoncé une première série de 4.000 suppressions de postes.
Principalement visés, les postes de direction, soit les plus rémunérés. « On se demande pourquoi nous avons autant de gens en Europe alors que nous avons des rendements à deux chiffres dans certaines parties de l’Asie », a déclaré le patron Noël Quinn.
Faire face aux nouveaux défis
HSBC souhaite mener une nouvelle campagne de réduction des coûts, à l’initiative du nouveau PDG, Noël Quinn. Une nouvelle restructuration visant à faire face à la tourmente mondiale, comme la guerre commerciale, le Brexit ou les taux bas.
Malgré tout, la banque se porte bien. Son bénéfice net publié au premier semestre est en hausse de 18,6% par rapport à l’année précédente et s’établit à 8,5 milliards de dollars. Une situation bien meilleure que d’autres banques. Des suppressions de postes sont également à prévoir chez Commerzbank qui prévoit de supprimer 4.300 postes ou encore la Deutsche Bank qui va se séparer de 18.000 employés.