Eco Digest du 24 mai 2012 (2) - Hewlett-Packard a annoncé la suppression prochaine de 27 000 emplois dans le monde d'ici la fin octobre 2014.
Au total, ces coupes représentent 8% de ses effectifs. Au même moment, le géant américain de l'informatique publiait un bénéfice net en chute de 31% pour le deuxième trimestre de son exercice décalé. « La restructuration doit permettre de dégager des économies annualisées de 3 à 3,5 milliards de dollars à la fin de l'exercice 2014 (clos fin octobre), dont la majorité seront réinvestis dans le groupe », a indiqué HP ce mercredi. En revanche, le bénéfice net grimpe à 1,59 milliards de dollars tandis que le chiffre d'affaires atteint 30,69 milliards, mieux que prévu par les investisseurs. Les suppressions d'effectifs (licenciements et départs volontaires) devrait avoir un coût de 1,7 milliard de dollars.
- Suite à son entrée en bourse ratée vendredi dernier, Facebook aurait entrepris des discussions avec la Bourse de New York pour y transférer ses actions depuis le marché technologique du Nasdaq. Lancée à 38 dollars, l’action du réseau social a perdu près de 20 % lors des trois premières séances. Mercredi, elle est toutefois revenue dans le vert à 32 dollars, reprenant 3,23% en clôture. En attendant, les plaintes d'investisseurs se multiplient dans tout le pays. En ligne de mire : le groupe californien, la plateforme Nasdaq mais aussi les banques chargées de piloter l'opération boursière. Trois d’entre elles, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase, auraient ainsi abaissé leurs prévisions de résultats quelques jours avant l'entrée en Bourse de Facebook, selon plusieurs médias américains. Et seuls quelques gros actionnaires auraient été prévenus. Une enquête de la commission bancaire du Sénat pourrait être ouverte prochainement.
- La France est le quatrième pays européen le plus taxé, selon une nouvelle étude de l’institut Eurostat. La fiscalité représente 42,5 % de son PIB, soit 7 points de plus que la moyenne européenne. Dans l'Union, la charge fiscale pèse pour 38,4 % du PIB. Pour les Etats de la zone euro, le chiffre monte à 38,9 %. Parmi les plus imposés, les pays scandinaves, la Belgique, la France et l'Italie où la fiscalité pèse plus de 40 % du PIB. Concernant l'impôt sur le revenu, la France affiche un taux maximal d'imposition de 46,8 % contre 56,6 % en Suède, 53,7 % en Belgique ou 50 % au Royaume-Uni. En revanche, avec un taux d'imposition des sociétés de 36,1 %, la France termine sur la plus haute marche du podium. A l’inverse, l'Irlande conserve son taux de 12,5%, longtemps critiqué par ses créanciers européens.