Le classement annuel du Wall Street Journal et de l'Heritage Foundation qui note les économies les plus libres du monde vient de paraître, et la France est à la traîne, occupant piteusement la 70ème place, loin derrière Hong Kong, tête du classement.
La France, pays des libertés et des droits de l'homme, mais certainement pas le pays phare en matière de liberté économique. Un titre ravi cette année par Hong Kong, selon les informations publiées ce mardi par le Wall Street Journal, qui réalise chaque année un classement en partenariat avec l'Heritage Foundation.
Hong-Kong, le paradis de l'entrepreneuriat libre
Hong Kong, un territoire autonomie chinois depuis 1997 débarque à la première place du fait d'"améliorations réalisées dans la réduction du périmètre public et l'efficacité administrative qui compensent un recul en terme de corruption" précise l'Heritage Foundation. En clair, Hong Kong mérite ce classement du fait de la liberté de commerce et d'investissement qui y règne. A cela s'ajoute une faible pression fiscale, ce qui n'est pas l'apanage de la France actuellement.
Les Etats-Unis relégués en 12ème position
Derrière Hong Kong, on retrouve sans surprise Singapour, l'Australie, la Suisse et la Nouvelle-Zélande, qui semblent être devenues les nouveaux paradis de l'entrepreneuriat et de la création d'entreprises, tant le climat économique s'y trouve être propice. Derrière ce top 5, arrivent également le Canada (6ème position), les Etats-Unis (12ème position) et le Royaume-Uni (14ème position).
La France paie ses impôts qui augmentent et ses dépenses publiques élevées
Quant à la France et à sa 70ème position, elle se retrouve moins bien notée que le Kazakhstan et la Roumanie, elle semble manquer, d'après le Wall Street Journal, de liberté monétaire et fiscale, ainsi que de liberté d'entreprendre. Pour les auteurs du classement, la liberté économique de la France stagne depuis 1995, grevée par la corruption, les impôts et les dépenses publiques élevées. Rien de nouveau sous le soleil même si un tel classement ne risque pas de séduire les jeunes entrepreneurs à rester sur l'hexagone...