C'est une information, surprenante, dérangeante un peu même. Au Honduras, des employés d'une société américano-coréenne se sont vus obligés de porter... des couches ! Vous avez déjà compris l'argument avancé par l'employeur : la pause pipi nuirait à la productivité des salariés. Tout serait sans doute resté confidentiel si la société n'exportait pas sa production aux Etats-Unis où les médias ont eu vent de cette affaire et se sont délecter a dénoncer ce comportement un peu bizarre de l'employeur, rapporte Le Point. Une délégation américaine doit même se rendre dans le pays afin de rencontrer le ministre du Travail et de vérifier les accusations des syndicats honduriens.
Mensonge, selon le patronat
Sans autorisation de se rendre aux toilettes sur leurs heures de travail, une employée de la société a confirmé qu'elle avait été contrainte de porter des couches. C'est assez humiliant affirme-t-elle aujourd'hui après avoir été licenciée en avril dernier. Et cela n'est finalement pas grand chose quand on écoute les autres rumeurs qui courent parmi les salariés : des caméras auraient été placées dans les toilettes et les femmes enceintes seraient forcées de rester debout pendant des heures. Bien sûr, la société américano-coréenne dément ces accusations tut comme le patronat de pays qui parle de "mensonge de travailleurs manipulés par des syndicats américains, qui veulent retrouver les emplois perdus dans leur pays".