Carrière ou beauté, pour les hommes il faut choisir. Selon une récente étude de la prestigieuse London Business School il semblerait que la beauté masculine soit un frein à une évolution au sein d'une entreprise voire même à l'embauche. Bien évidemment, machisme oblige, ce n'est pas le cas pour les femmes pour qui, au contraire, la beauté les avantage par rapport à leurs collègues.
L'homme sexy est une menace pour son collègue et son supérieur
La société a beau avoir évolué et avoir développé des technologies impensables il y a seulement 20 ans de cela, la psychologie humaine reste somme toute assez basique. L'étude de la London Business School menée sur 900 candidats par le professeur Sun Young Lee montre que l'homme beau est encore aujourd'hui considéré une menace par ses collègues.
Dans l'inconscient collectif un homme sexy est également intelligent et devient donc un ennemi. Cela risque de lui porter préjudice lors d'une embauche, il est considéré comme une menace par le recruteur, ou dans son projet de carrière.
De fait un homme sexy sera, d'après l'étude, plus facilement assigné à un groupe de travail mené par un leader qui, en cas de succès, prendra la plus grosse part de mérite. Le but étant bien évidemment de ne pas mettre en avant ses capacités personnelles.
La femme sexy est avantagée
Contrairement à l'homme sexy, la femme sexy est au contraire avantagée dans sa carrière par sa plastique. Selon l'étude, dans un monde du travail dominé par les hommes, la femme sexy n'est pas considérée comme ayant de meilleures capacités de travail que les autres et donc n'est pas considérée comme une menace.
Au contraire, à capacités égales, il y a de fortes chances que le machisme en vigueur dans le monde du travail l'avantage par rapport à des collègues moins jolies mais tout aussi aptes au même poste.
Selon le professeur Sun Young Lee cette étude met en avant les problèmes qui subsistent encore aujourd'hui dans le monde du travail avec un machisme dominant. Les entreprises devraient donc en prendre conscience et prendre des mesures comme, par exemple, laisser les décisions sur qui embaucher et qui promouvoir à des organismes externes.