Affaire Trierweiler / dégâts à l’Elysée : le démenti du Mobilier National a disparu !

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Par Jean-Baptiste Giraud et Jean-Baptiste Le Modifié le 23 janvier 2014 à 15h26

Alors que le web s'est enflammé depuis mardi 21 janvier en raison d'une rumeur selon laquelle Valérie Trierweiler aurait causé 3 millions d'euros de dégâts dans le bureau présidentiel en faisant une scène de ménage à François Hollande, le Mobilier national, établissement public en charge de l'aménagement des palais de la République, s'est senti forcé de diffuser mercredi un démenti officiel sur sa page Facebook, relayé dans la foulée par le service communication de l'Elysée. Mais 24 heures plus tard, le démenti a mystérieusement disparu !

Les rebondissements du Gayetgate ne cessent de s'enchaîner, depuis la publication des photos par Closer. Mardi 21 janvier, une rumeur propagée à l'origine par le site lecolonel.net, faisait état d'une violente dispute entre François Hollande et Valérie Trierweiler, dispute qui aurait été la cause de pas moins de 3 millions d'euros de dégâts dans le bureau du président de la République, et les pièces adjacentes.

Un chiffre que le site en question justifie par le témoignage d'une mystérieuse source. Celle-ci relate la casse d'éléments comme des vases de la manufacture de Sèvres, des pendules précieuses, et de quelques objets d'arts de très grande valeur. Quelques heures après, le Mobilier national s'est donc fendu d'un démenti surréaliste publié sur sa page Facebook.

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Ce démenti a par la suite été relayé par Romain Pigenel, responsable de la communication de l'Elysée en personne, via son compte sur le réseau social Twitter. Etrangement, qu'il s'agisse du démenti du Mobilier national, ou du tweet du responsable de la communication du palais présidentiel, les deux messages ont aujourd'hui mystérieusement.... disparu des comptes associés ! De quoi éveiller les soupçons d'internautes qui ont multiplié les messages sur la page Facebook du Mobilier national, se demandant pourquoi supprimer un tel post. Jusqu'ici, pas de réponse, ainsi qu'à nos sollicitations.

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Peut-être parce que jeudi 23 janvier, un nouveau numéro de Closer sorti avec 24 heures d'avance explique par le menu la scène de ménage entre Valérie Trierweiler et François Hollande. Et titre à la Une "la vérité sur les 3 millions d'euros de dégâts  ! Le magazine people explique que Valérie Trierweiler serait entrée dans le bureau présidentiel en apprenant l'existence de la liaison, qui l'a mise "dans une colère noire". S'en suit alors la violente dispute, confirmée par des dizaines de sources à l'Elysée. Et Closer d'ajouter "Il y a eu un peu de casse, c'est vrai, mais elle n'a pas détérioré comme un mail envoyé aux rédactions mardi dernier le prétendait, des consoles, des pendules du XIXe siècle, des vases précieux de Sèvres. Elle n'a pas détruit pour... 3 millions d'euros de mobilier national !".

La rumeur d'une violente scène de ménage entre Hollande et Trierweiler n'en est donc plus une aujourd'hui : tous les éditorialistes sérieux, de Christophe Barbier à Franz-Olivier Giesbert, l'ont confirmée. C'est bien dans le caractère de Valérie Trierweiler "Une colère noire, ces fameuses colères, qui, à l'Elysée, lui valent sa réputation" écrit encore Closer. La case ? Closer aussi la confirme, mais pas le montant des dégâts, que l'on ne connaîtra sans doute jamais. D'après nos propres sources, à savoir un historien d'art qui a à son actif plusieurs dizaines de visites guidées dans les palais nationaux, celui-ci affirme, évidemment sous couvert d'anonymat, la détérioration de plusieurs objets après la dispute entre l'ex-compagne du président de la République, et ce dernier.

S'il y a eu casse, comme beaucoup d'éléments semblent aujourd'hui le confirmer, la question posée par les dizaines de milliers d'internautes qui se sont intéressés à cette affaire reste entière, et légitime. Qui paie ? L'Etat étant son propre assureur, c'est bien le contribuable qui payera les pots cassés à l'Elysée, quel qu'en soit le montant, ainsi que le séjour de la "Première dame" au titre incertain, à la Lanterne, dans le Parc du Château de Versailles, résidence anciennement réservée au Premier ministre en exercice, et squattée depuis Nicolas Sarkozy par le Président de la République.

En fait, cette histoire, qui vient s'ajouter à toutes les autres révélations incroyables - le nid d'amour appartenant à un bandit corse, la sécurité allégée du président, la durée de la trahison, neuf mois ou deux ans - révèle un peu plus encore à quel point la fonction présidentielle sortira abimée de ce drame. Si François Hollande avait eu le courage de clarifier sa situation lors de la conférence de presse, la presse, n'en déplaise au journal Le Monde (indépendant du pouvoir comme chacun sait), ne s'interrogerait pas sur les conditions dans lesquelles François Hollande et Valérie Trierweiler se sont affrontés. La scène de ménage est avérée, les huit jours de Valérie Trierweiler à l'hôpital un fait, qu'il y ait eu dégâts ou seulement éclats de voix à l'Elysée importe peu.

Ce qui choque dans cette affaire, c'est d'apprendre que le président de la République s'est pris l'engueulade de sa vie, dans son bureau par une femme qu'il a trahie depuis des mois, voire des années. Une femme trahie qui s'appelle chaque jour un peu moins Valérie, et chaque jour un peu plus Marianne.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et le rédacteur en chef d'EconomieMatin.fr. Il a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France pendant 2 ans, puis comme reporter, matinalier et intervieweur à BFM pendant 9 ans, avant de fonder Economie Matin en 2004 puis de le céder à un fonds d'investissement espagnol en 2007. Après avoir créé plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), il a participé en 2010 et 2011 à la création et au lancement du pure player Atlantico.fr, comme rédacteur en chef, avant de relancer en 2012 Economie Matin comme pureplayer, sur Internet, mobile, et tablettes.     Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame où gère le site Internet. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme et membre de l'Association des Journalistes de Défense.

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