C’est désormais acté. François Hollande ne semble pas contre une vente du secteur énergie d’Alstom. Il n’a en tout cas rien dit qui laisse penser le contraire, et qui ne dit mot… L’occasion pour Jean-Luc Mélenchon de prendre pour une fois le parti d’Arnaud Montebourg, en défendant le pré carré français.
Quand Jean-Luc Mélenchon défend l’identité française, ça donne ça.
Alstom, au coeur de l'identité de la France industrielle
Invité mardi matin sur France 2, le co-président du Parti de Gauche a "mis en garde" le président de la République au sujet du dossier Alstom. Une entreprise qui est pour lui "au coeur de l’identité de la France industrielle" et qui doit, de fait, "rester sous souveraineté française". Pour Jean-Luc Mélenchon, il ne fait aucun doute que l’Etat doit s’opposer fermement à la cession d’Alstom, que ce soit à General Electric, ou à l’allemand Siemens, sorti du bois récemment.
Ne pas offrir Alstom à la finance pour Jean-Luc Mélenchon
"Vous avez déjà laissé la finance mettre la main sur EADS, sur le ciment, sur les communications. Ca suffit maintenant. Il faut que la France retrouve ses droits; Alstom, qui est le coeur de la politique écologique du futur, doit rester sous souveraineté française", a-t-il analysé. Ajoutant qu’il faut "d’abord dire ni l’Allemand, ni l’Américain."
Vendre Alstom c'est trahir la France
Et le leader politique de donner à l’antenne une leçon de politique industrielle, à l’échelle internationale. "Ce n’est pas qu’on ait d’animosité spéciale contre Siemens mais on est obligé de remarquer que c’est le concurrent d’Alstom et que quand il propose de donner les trains à Alstom, il propose quelque chose qui ne marche pas, Alstom bat les Allemands dans la vente des TGV. Par contre il veut s’approprier l’énergie, et l’énergie, c’est le futur" a remarqué Mr. Mélenchon. Avant de conclure, que vendre Alstom, "ça confine à la trahison !" François Hollande, social traître pour Jean-Luc Mélenchon !
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