Avec la recrudescence des agressions de conducteurs dans les transports en commun, le nombre de grèves spontanées déclenchées par les cheminots a considérablement augmenté ces dernières années.
Pour Guillaume Pépy, le président de la SNCF, ces mouvements devraient être limités à une heure pour ne pas pénaliser des milliers de voyageurs.
"Les cheminots ont des tripes"
Interrogé dimanche sur Europe 1, le dirigeant a notamment déclaré qu'"il faut tenir compte du sentiment d'émotion. Les cheminots ont des tripes, ils sont comme tous les salariés. Mais en même temps, il n'y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes".
Guillaume Pépy fait usage de pédagogie avec les syndicats du rail
Guillaume Pépy tente de faire preuve de pédagogie. Sous entendu, il ne s'agit pas de cesser le travail pour une revendication sociale, mais plus par solidarité avec le cheminot agressé. Pour cela, ce n'est pas la peine de pénaliser plusieurs milliers d'usager. Une pratique à répétition pourtant…
Pas plus d'une heure de grève spontanée
Le président de la SNCF a également déclaré qu'il travaillait actuellement avec les syndicats à des réponses aux salariés de la SNCF dans ce type de situation. "Qu'une délégation soit reçue par le préfet dans ces situations là, qu'on fasse une conférence de presse avec les syndicats pour alerter l'opinion, mais pas plus d'une heure, ce serait raisonnable" a-t-il ajouté.
Récemment, une agression d'un cheminot le 22 janvier dernier en gare de Saint-Lazare avait paralysé le trafic entier, toute une journée.