-2,42 % à Paris, - 2,28 % à Francfort, - 2,34 % à Milan, - 1,14 % pour le Dow Jones, - 1,95 % pour le Nikkei mais aussi - 7 % à Dubai, - 3,18 % en Inde... Les Bourses occidentales comme asiatiques ou arabes accusent le coup à cause des rumeurs de plus en plus persistantes d'une probable intervention militaire en Syrie.
Les investisseurs, inquiets, fuient les produits les plus risqués, les actions, pour se réfugier sur des produits réputés plus sûrs et moins fluctuants. On vous le donne en mille : les bons du Trésor américain ou encore les Bonds allemands, oui, ainsi que l'or et l'argent ! Après des mois de baisse, l'or est repartir à la hausse, et atteint son plus haut depuis 3 mois à 1400 dollars l'once à la Bourse de New York. Les taux d'intérêt sur les obligations d'Etat aussi, chutent, ce qui est pour le coup une bonne nouvelle, passant par exemple pour les Etats-Unis de 3 % la semaine dernière à 2,76 % hier soir.
Un show-room grandeur nature pour la première armée du monde
Les économistes craignent qu'une intervention militaire en Syrie, même de courte durée, n'étouffe la très légère reprise en Europe et ralentisse encore un peu plus les économies émergentes déjà fortement chahutées depuis quelques mois. Mais les mauvaises langues rappellent qu'en revanche, pour les Etats-Unis, une intervention militaire est d'habitude une assez bonne chose, stimulant les industries du pays et galvanisant la population. C'est aussi le moyen pour la première armée du monde et pour ses fournisseurs (essentiellement américains) de présenter en conditions réelles les dernières nouveautés à acheter...