La pression était trop forte pour la banque rouge et noir. Dans un communiqué, la Société Générale indique mettre un terme à ses activités en Russie à cause de la guerre en Ukraine. Cette annonce fait bondir la valeur de son action en bourse.
La Société Générale cède Rosbank et ses filiales d’assurance
Depuis le début du conflit en Ukraine, de nombreuses entreprises ont annoncé leur départ de la Russie. La Société Générale faisait encore exception, mais la pression était trop forte. Dans un communiqué, la banque annonce vendre ses parts de Rosbank et de ses filiales d’assurance. Après « plusieurs semaines de travail intensif », c’est finalement Interros Capital qui rafle la mise. Il s'agit de l’ancien actionnaire majoritaire de Rosbank, retour à l’envoyeur donc.
Un accord venant d’être trouvé, il reste désormais à procéder à la vente officielle. Cette dernière devrait prendre « plusieurs semaines », indique le communiqué. Le temps pour les autorités de régulation de procéder à des vérifications d’usage.
L’action en bourse de la Société Générale s’envole
Ce retrait de Russie va coûter un petit billet à la Société Générale. La banque française devrait perdre 3.1 milliards d’euros dans la transaction. Selon le communiqué, c’est « 2 milliards de dépréciation et 1,1 milliard d'élément exceptionnel ». C’est une décision importante pour la banque rouge et noir. En Russie, Rosbank a 5 millions de clients particuliers.
Mais cette annonce a rassuré les investisseurs. Dès l’ouverture de la bourse de Paris, le prix de l’action de la Société Générale était largement à la hausse, au-dessus des 7% avant de se tasser. Globalement, elle bondit d’environ de 5%. Cette hausse tire ainsi vers le haut les actions des autres banques. Celle de BNP Paribas, par exemple, a quasiment pris 1%.