Le groupe PSA a entamé les discussions pour son projet d'acquisition d'Opel et de Vauxhall, deux marques européennes détenues par le constructeur américain GM. Le groupe français doit montrer patte blanche auprès des autorités britanniques et allemandes.
Outre Manche, les syndicats s'inquiètent en effet pour les usines Vauxhall (la marque britannique d'Opel). L'entreprise emploie en effet 4 500 salariés au Royaume-Uni et le syndicat Unite a bien fait comprendre qu'il n'était pas question de supprimer des emplois ou des lignes de production. Carlos Tavares, le président du directoire de PSA, a obtenu de rencontrer la Première ministre, Theresa May, à une date qui reste à confirmer.
Craintes au Royaume-Uni
Greg Clark, le ministre britannique des Entreprises, a déjà rencontré la direction du groupe PSA cette semaine afin de donner à l'entreprise toutes les assurances nécessaires. Le pays est en effet en phase de divorce avec l'Union européenne. Du côté de l'Allemagne, patrie d'Opel, les craintes sont fortes aussi d'une réduction de l'activité après l'acquisition par le groupe PSA.
Assurances en Allemagne
Le constructeur français s'est voulu rassurant : il a en effet promis de conserver les quatre sites de production d'Opel présents sur le territoire allemand. D'après Bild, PSA s'est dit « sensible » aux différentes exigences des autorités, notamment en termes d'emplois et d'accords de branches. Par ailleurs, PSA a assuré qu'Opel continuerait de fonctionner comme entité séparée.