Les ventes de vins rosés et de grillades, qui font d’habitude figure de produits alimentaires phares en été, se vendent nettement bien en ce moment, révèle le cabinet Nielsen.
Les rosés de Provence en recul de 19%
Le vin rosé rime toujours avec l’été, mais séduit moins les Français en 2019. D’après les données collectées par le cabinet Nielsen, entre mi-avril et mi-juillet 2019, le nombre de bouteilles vendues en grandes surfaces est en baisse de 9% comparé à la même période en 2018. C’est un constat important pour l’industrie viticole car, toujours selon les données de Nielsen, 36% des ventes de rosé se font l’été… contre seulement 18% pour le vin rouge.
Sur la première partie de la saison estivale, les rosés du Languedoc-Roussillon (80 millions d’euros entre début mai et mi-juillet 2019) ont vu leurs ventes reculer de 1%, quand les rosés de Provence (75 millions d’euros) ont accusé un recul de 19%. Toujours est-il que depuis début 2019, les ventes de rosés du Languedoc-Roussillon ont progressé de 10% en valeur. À noter que 92% des ventes de rosé sont réalisées par des vins français.
Les ventes de grillades en baisse en 2019
Le temps est également morose pour les grillades : entre mi-avril et mi-juillet 2019, leurs ventes ont reculé de 12% par rapport à la même période en 2018. Exception notable néanmoins : les saucisses de porc fumées et les chorizos ont nettement progressé en 2019 (+18% et +63% respectivement).
S’agissant des types de grillades, les chipolatas représentent 29% des ventes, les merguez 22%, les saucisses 17%, les viandes à griller 13% et les brochettes 13%. Fait intéressant : les agglomérations de plus de 200 000 habitants qui sont les plus sur-consommatrices de grillades en été sont Valenciennes, Le Havre, Montpellier, Nantes et Orléans.