Vous l’avez compris, la grève risque bien de perdurer encore quelques jours, peut-être même jusqu’à Noël. Et rien ne dit qu’elle ne reprendra pas après, à la rentrée, en janvier. Autant dire que pour tout ceux qui doivent faire 10, 20, 30 km par jour pour aller travailler, il va falloir trouver un plan B acceptable et durable.
Optez pour le vélo électrique
Motos, scooters et mobylettes sont évidemment des solutions pratiques, mais coûteuses : outre l’achat, il faut aussi financer une assurance, parfois, prohibitive, surtout pour les petites cylindrées. On parle de plusieurs centaines d’euros par an, beaucoup plus cher qu’une assurance auto. Et en prime, bien sûr, il faut faire le plein. Alors, l’autre plan B, c’est peut être... le vélo électrique.
Aujourd’hui, on trouve des vélos électriques à moins de 500 euros, aux performances tout à fait satisfaisantes. C’est-à-dire qu’ils rendent vraiment le trajet à vélo totalement indolore grâce à l’assistance du moteur. Et les moins performants permettent de parcourir 60 km avec une charge de batterie, un peu moins quand il fait très froid. C’est parfait donc pour qui doit faire 5, 10, 15 km aller le matin, et autant le soir.
Bénéficiez d'aides à l'achat
En prime, c’est le cas de le dire, il existe des aides à l’achat. La métropole de Lyon accorde une prime de 100 euros, celle de Saint Etienne, de 100, voire, 200 euros. Il est fort probable que votre communauté de commune propose aussi une aide. L’État aussi accorde un Bonus Vélo, qui vient doubler dans certains cas l’aide de la collectivité.
Dans l’absolu, dites-vous donc que vous pouvez acheter un bon vélo électrique pour 300 euros, une fois les aides déduites. Et à ce prix là, vous aurez un engin qui tiendra le coup plusieurs années, ou plusieurs milliers de kilomètres. Et, cerise sur le gâteau, votre employeur peut vous verser une indemnité kilométrique pour vos trajets domicile travail en vélo, qu’il soit électrique ou non. Elle est fixée à 25 centimes du kilomètre.