L’antenne française de l’ONG Greenpeace a publié le mois dernier une enquête sur les plantations de la Socfin, détenue à 38,75% par le groupe Bolloré, qui s’intitule « Menaces sur les forêts africaines ». Dans un communiqué, l’ONG exhorte son PDG à s’engager contre la déforestation.
Dans un communiqué de presse, l’ONG annonce avoir lancé « une pétition adressée à Vincent Bolloré » et avoir mené différentes actions dans les rues de Paris en février autour des autolib, ces fameuses voitures électriques en libre-service, chères à l’homme d’affaires : le communiqué précise ainsi que « plus de 300 véhicules ont été ‘décorés’ dans la nuit de lundi à mardi dans tout Paris. »
De plus, le rapport sur les plantations de la Socfin souligne que « les projets d’expansion de ces plantations dans une dizaine de pays, majoritairement africains, menacent des forêts denses, écosystèmes indispensables à la préservation des équilibres climatiques, à la sauvegarde de la biodiversité ainsi qu’au maintien des conditions de vie des populations locales. »
Le groupe Bolloré, responsable selon Greenpeace
Le communiqué de Greenpeace explique que « les plantations de palmiers à huile et d’hévéas constituent l’un des principaux moteurs de la déforestation », ajoutant que « l’Afrique ne représente encore qu’un faible pourcentage de la production au niveau mondial, mais on assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines. »
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