La majorité présidentielle n'en finit pas de se contredire sur la position à adopter au sujet de la question fiscale.
Les indécisions fiscales de la majorité présidentielle
Alors que Bruno Le Roux, le chef des députés PS à l'Assemblée nationale annonçait lundi qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts cette année, Harlem Désir, le numéro 1 du PS laissait entendre hier, de manière évasive, que la fiscalité devrait s'alourdir un peu plus, en promettant "le minimum de hausse d'impôts" pour 2014.
Une augmentation d'impôts pour les foyers fiscaux de France
Mais en attendant que la ligne éditoriale du gouvernement sur le sujet soit fixée, les impôts augmentent, c'est un fait. Et ce sont 20 millions de foyers fiscaux français qui vont le sentir passer. Alors que les prélèvements ont augmenté de 22 milliards d'euros en 2012, 55 % des 36 millions de contribuables vont payer davantage cette année, entre 400 et 500 euros en moyenne par foyer fiscal.
Bruxelles surveille Paris au sujet de sa fiscalité
Ainsi une personne célibataire, gagnant 1 500 euros par mois, va payer cette année 110 euros de plus que l'an dernier. Un contribuable aisé gagnant 4 500 euros par mois, va lui voir sa feuille d'impôts s'alourdir de 270 euros. Attention cependant au retour de bâton pour le gouvernement. Car Bruxelles veille (lire ici). La réduction du déficit public passe aussi par la réduction des dépenses de l'Etat, histoire de ne pas faire peser l'effort national que sur les contribuables...