Commercialisées depuis le 15 avril dernier, aux Etats-Unis, plus le port des Google glass se répand, notamment en Californie, et plus les attaques contre leurs usagers se multiplient. Vu de l'extérieur, il semblerait que les Google glass crispent...
Les cas se ne sont pas isolés. Depuis leur commercialisation, le 15 avril dernier, certains utilisateurs de Google glass ont été attaqués ou pris à parti : certaines personnes, ce qui est compréhensible, sont agacées à l'idée d'être filmées et enregistrées sans en avoir fait le choix. Résultat, des clashs, des frictions, et des paires de lunettes à la réalité augmentée, écrabouillées. À 1 500 dollars, soit environ 1 080 euros, ça fait cher l'expérience. Une journaliste américaine, Sarah Slocum, qui faisait un reportage avec ses lunettes, s'est également faite violemment agressée : lunettes arrachées et effets personnels volés. Les images ont fait le tour du Web.
Au-delà du côté gadget, cette réticence, voir ce rejet, renforce le débat sur le fait d'exhiber, ou non, un ordinateur et une caméra sur son visage. Pour beaucoup, il semblerait que cela aille trop loin, et brise le lien social. Ces agressions, montrent que les avancées technologiques, considérées comme démentes pour certains, peuvent être rejetées par d'autres. En l'occurrence, par une société angoissée à l'idée que sa vie privée ne lui échappe, qu'elle ne soit pas respectée, et absorbée par un gadget que beaucoup n'ont pas choisi de porter.
Cela crée un sentiment d'inconfort, de non choix. Ces lunettes connectées sont vécues comme intrusives et ceux qui ne les ont pas, ont l'impression de les subir.
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