La Silicon Valley, en 2016 et 2017, a été frappée par un grand nombre de scandales concernant sexisme et discrimination. Le scandale concernant l’ex-patron d’Uber a été le plus marquant mais Google n’a aps été en reste, notamment à cause du texte écrit par un de ses employés, licencié par la suite, qui expliquait pourquoi les femmes étaient moins aptes à travailler dans la high-tech. Il semblerait que Google n’en ait pas terminé avec ce genre de problèmes.
Trois employées estiment avoir été discriminées
Au tribunal de San Francisco, le 14 septembre 2017, la plainte a été déposée : trois anciennes employées de la firme de Mountain View estiment avoir été discriminées alors qu’elles travaillaient chez le géant.
Les trois femmes ont obtenu divers postes au sein de l’entreprise : l’une est ingénieure informatique, une autre spécialiste en communications tandis que la dernière est une ancienne directrice du géant américain. Selon leur plainte, Google serait coupable d’inégalités salariales entre hommes et femmes, une attaque assez classique, mais également de ne leur offrir que des postes qui sont moins susceptibles de permettre une promotion.
Vers une action de groupe ? Google nie toutes les accusations
Les trois plaignantes espèrent que rapidement d’autres employées et anciennes employées de Google se joignent à elles afin de créer une action de groupe plus susceptible de faire plier le géant. Alors que le sexisme dans les entreprises de la Silicon Valley est au centre de tous les regards, elles ont toutes les chances de parvenir à leur objectif.
De son côté, Google estime n’avoir rien fait de mal : le groupe, qui va étudier la plainte, a déclaré que son processus de recrutement et de promotion est rigoureux, y compris au niveau du sexisme et des inégalités entre les sexes.
Toutefois, selon la plainte, l’ingénieure n’avait obtenu en 2010 qu’un poste équivalent à un néo-diplômé malgré quatre années d’expérience. Un collègue homme au profil similaire avait été embauché à un poste plus élevé.