On ne vous apprend rien : le Goncourt est donc allé à Pierre Lemaitre (dont c'est le premier roman non-policier) pour Au revoir là-haut. L'histoire de deux démobilisés de la guerre de 14, abandonnés par la patrie pas très reconnaissante.
Le Renaudot est attribué à Yann Moix pour Naissance : la petite enfance/enfance de l'auteur, dont on apprend qu'il est né sans prépuce, sous les insultes de ses parents... et que raconter sa sortie du ventre maternel prend 85 pages. Au total, le livre en fait 1.142 (de pages) et 1,3 (de kilo)... On ne vous en voudra pas d'avouer que vous ne l'avez pas encore terminé.
Pourquoi les prix sont importants ? Devinez ! Un Goncourt, c'est 400.000 exemplaires vendus, un Renaudot, 220.000 (comptez 150.000 pour le Femina, 95.000 pour l'Interallié et 40.000 pour le Médicis)... Dans un pays où, en moyenne, un roman se vend à moins de 7.000 exemplaires, on ne vous fait pas de dessin.
Lemaitre et Moix vont-ils devenir riches ? En tous les cas, ils devraient faire une bonne année : à 10% de droits d'auteur, ils devraient toucher respectivement 840.000€ et 528.000€. Marc Levy & Gérard de Villiers rigolent (respectivement 24M et 120M de livres vendus).
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