Le glyphosate vient d’être autorisé pour cinq ans de plus dans l’Union européenne. Les militants et défenseurs de l’environnement s’offusquent de cette décision. Du côté du monde scientifique, les solutions alternatives efficaces peinent à voir le jour.
Les agriculteurs ne sont pas des monstres, haineux de la terre et de l’environnement. Ils ne s’acharnent pas à utiliser le glyphosate par méchanceté envers la nature et pour atteindre à la santé de leurs congénères. La triste réalité est que l’herbicide est le plus efficace et que la pression économique qui pèse sur les épaules des exploitants les poussent à tout mettre en oeuvre pour garantir le meilleur rendement possible.
Les annonces politiques et voeux pieux des militants ne changent rien à cette situation. Les « solutions alternatives » régulièrement avancées reposent sur des modèles d’exploitation qui sont marginales et dont la généralisation impliquerait une révolution générale : de la production jusqu’à la consommation. « Très efficace pour un coût modeste, ce n'est pas un hasard si cet herbicide est le plus vendu au monde. S'il n'existe aujourd'hui aucun produit chimique pouvant s'y substituer, les agriculteurs travaillent avec les instituts de recherche pour en mettre au point.
Lire la suite sur RSE Magazine