Les aventures extraconjugales d’un soir sont dans le collimateur des associations familiales catholiques. Ces dernières ont attaqué Gleeden, le fameux site d’infidélité, en justice pour promotion du mensonge et du viol de la loi.
"Les époux se doivent amour et fidélité".
Les Associations familiales catholiques attaquent Gleeden en justice
Malheureusement pour Gleeden, ceci est marqué dans la loi. Plus précisément dans le Code civil. Cela fait d’ailleurs partie des articles que lit le maire au moment du mariage, avant l’échange des consentements. Les associations familiales catholiques (AFC) y ont vu une porte d’entrée pour attaquer ce site de rencontre, spécialisé dans l’infidélité conjugale.
Une promotion de l'infidélité et un viol du Code civil
Les associations accusent ainsi la société Black Divine, éditrice de Gleeden, de promouvoir l’infidélité, et donc de violer le Code civil, la loi française. Elles ont donc assigné Gleeden devant le tribunal de grande instance de Paris. Une opération déclenchée par les publicités du site Gleeden, très visibles, notamment dans les transports en commun parisiens.
Une pétition de plus de 20 000 signatures contre les publicités Gleeden
Certains catholiques ont ainsi envoyé une pétition rassemblant plus de 20 000 signatures à la RATP, à Keolis et à Transdev, pour demander le retrait de ces publicités jugées "scandaleuses". La RATP a répondu par la négative, arguant le principe de la liberté d’affichage défini par la règlementation en vigueur. Keolis les a retirées quant à elle.
Gleeden : plus d'un million d'utilisateurs en France
Et bien que l’infidélité ne soit plus une faute pénale depuis 1972, les AFC estiment que Gleeden se rend coupable d’une violation du code civil, et particulièrement de son article 212. Le site de rencontre crie quant à lui à la censure et affirme être dans son bon droit. Fort de ses 2,3 millions de membres en Europe, dont plus d’un million en France, Gleeden espère bien que la justice tranchera en sa faveur.