Alors que le mouvement contestataire fête son premier anniversaire, samedi 16 novembre, la mobilisation aura coûté 2,5 milliards d’euros depuis le début.
Une aide de l’État
Ils étaient des centaines de milliers le 17 novembre 2018 à bloquer des routes, des raffineries, des grandes surfaces, des ronds-points. Depuis, les manifestations se sont multipliées chaque week-end, occasionnant des dégâts plus ou moins importants selon les actes et les villes.
Le gouvernement a chiffré à 2,5 milliards d’euros le coût du mouvement sur la croissance, révèle RTL, vendredi 15 novembre. Parmi ces dépenses, 460 millions d’euros ont été destinés à l’étalement du paiement des cotisations sociales et fiscales pour 5.000 artisans et commerçants ayant demandé une aide de l’État, pour éviter la faillite.
Des gagnants
Du côté des assurances, les indemnisations se sont chiffrées à 230 millions d’euros pour plus de 13.000 commerces saccagés ou pillés. Enfin, 75.000 salariés se sont retrouvés au chômage partiel, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce et du transport.
Mais depuis le début de la mobilisation, il y a quand même des gagnants. Désertant les centres-villes, les consommateurs se rendent dans les centres commerciaux. Ces derniers voient leur chiffre d’affaires progresser de 1% depuis le début de l’année. Pour compenser les pertes dues aux blocages en novembre et décembre 2018, les grandes surfaces ont eu le droit d’ouvrir le dimanche.