Not interested any more. Un an et demi après être arrivé au capital de Peugeot-PSA à hauteur de 7%, le constructeur automobile américain General Motors vend sa participation. Une mauvaise nouvelle pour l'entreprise française, et un signe que le géant d'outre-Atlantique ne croit plus en ses performances économiques futures.
Une année 2013 décevante
L'Américain était pourtant devenu le deuxième actionnaire du groupe, derrière l'historique famille Peugeot (qui possède 25,5% du capital). Mais il n'avait pas de représentant au conseil de surveillance, et donc pas de pouvoir d'influence réel.
Le partenariat continue malgré tout, précise GM. « Notre alliance reste solide et focalisée sur des programmes communs de développement de véhicules, des fabrications croisées, des achats et de la logistique » a t-il cru bon de préciser dans un communiqué.
De fait, l'année 2013 devrait mal finir pour le constructeur automobile tricolore. L'entreprise a accusé en France sur les neuf premiers mois de l'année une baisse de sa production de 23,7% (conte « seulement » -7,7% pour Renault). Déjà l'an dernier, il a perdu près de 5 milliards d'euros.
General Motors réalise près de 100 millions d'euros de plus-value
Par ailleurs, l'entrée possible au capital du chinois Dongfeng à hauteur de 30%, avec qui des négociations sont en cours, n'était guère du gout de GM, qui aurait été contraint d'augmenter alors sa participation, sous peine de voir son investissement dilué.
Mais l'Américain peut se targuer d'avoir tout de même réalisé une bonne opération. En mars 2012, il avait dû débourser 304 millions d'euros pour acquérir 7 % des actions. Aujourd'hui, il va revendre sa participation près de 400 millions. Jolie plus-value en perspective !